Se protéger du soleil, c’est important, surtout à La Réunion. Mais le faire avec des produits adaptés, ça l’est tout autant. Et ce n’est pas forcément si évident. En effet, les associations Wecf France et Agir pour l’environnement pointent du doigt les risques de certains produits solaires pour enfants. Sur 71 produits solaires passés au crible, « 29 substances préoccupantes » ont été retrouvées « à des degrés divers » ([lire le rapport]urlblank:https://petition.agirpourlenvironnement.org/wp-content/uploads/2020/07/Rapport_ProduitsSolairespourEnfants_wecffrance_agirpourlenvironnement20200702.pdf ).
« Compte tenu du nombre de substances préoccupantes retrouvées dans les produits de protection solaire pour enfants, nous demandons la saisine de l’Anses pour évaluer le rapport bénéfice/risque entre la protection contre les effets néfastes du soleil et les risques engendrés par les substances préoccupantes », indiquent les associations dans un communiqué.
Elle demandent aussi l’interdiction dans les produits pour enfants des ingrédients classés extrêmement préoccupants, dont des perturbateurs endocriniens et des nanoparticules, notamment les ingrédients suivants : 4-MBC, homosalate, octocrylène, cyclypentasiloxane, cyclohexasiloxane, dioxyde de titane nanoparticulaire, phénoxyethanol, BHT (liste non-exhaustive). Elles estiment aussi que les substances parfumantes établies comme allergènes ne devraient plus être autorisées destinés aux plus jeunes.
Inquiètes, elles réclament en outre une enquête de la répression des fraudes et de l’ANSM (Agence du médicament) portant sur le respect des obligations d’étiquetage des ingrédients nanoparticulaires dans les produits cosmétiques. Pour les association, des « sanctions dissuasives » en cas de violation de la réglementation doivent être mises en place.
Parmi les produits pointés du doigt figurent la Crème confort anti-sable Sun for Kids SPF 50 + de la marque Lancaster, la Brume fine solaire peau sensible 50 + enfant de Mixa ou encore le Transparent spray wet skin SPF 50 + de la marque Isdin Pediatrics.
Dans [leur rapport]urlblank:https://petition.agirpourlenvironnement.org/wp-content/uploads/2020/07/Rapport_ProduitsSolairespourEnfants_wecffrance_agirpourlenvironnement20200702.pdf les associations délivrent la liste des ingrédients à repérer comme dangereux en scrutant les étiquettes. Pour permettre d’évaluer un produit en un clin d’œil, une application mise au point par l’UFC Que Choisir permet aussi de connaître le degré de risque en un clin d’œil en scannant un produit (mais tous ne sont pas référencés).