Après le dépôt d’une plainte contre X de la CGTR, début mars, suite à la réception d’une lettre contenant la copie d’un mail faisant état d’une possible mise sous surveillance de plusieurs salariés au sein de l’entreprise publique EDF, l’enquête diligentée par la police nationale suit son cours. Ce mail provenant d’un officine privée, basée à Madagascar, et appartenant à une entreprise française basée en région parisienne, détaillait la procédure mise en place pour la surveillance de plusieurs employés au sein d’EDF, mais également au sein de plusieurs entreprises, prestataires de service, sur la ligne haute tension de Salazie.
Lundi dernier, dans le courant de l’après-midi, un cadre d’EDF, destinataire présumé de ce fameux mail, a été entendu par les enquêteurs chargés du suivi de l’affaire. Dans le cadre de cette procédure dite « normale », cette première audition va déboucher sur une longue série puisque toutes les personnes identifiées et citées au sein du mail vont être entendues prochainement par les enquêteurs de Malartic.
Si la CGTR avait déposé une plainte considérant les accusations « particulièrement graves » et soulignant des faits « inacceptables » s’ils étaient avérés, la direction d’EDF s’est toujours défendue d’une quelconque mise sous surveillance de ses salariés. « EDF dément catégoriquement toutes ces déclarations« , avait assuré l’entreprise dans un communiqué de presse.
L’enquête se poursuit et les prochaines auditions permettront peut-être de démêler le vrai du faux dans cette affaire.