
Depuis ce matin, un mouvement de grève perturbe le fonctionnement de la SIDR. En cause, les négociations annuelles obligatoires qui ne peuvent être conclues entre la direction et les syndicats, visiblement pas sur la même longueur d'onde.
Les syndicats demandent une revalorisation des salaires à hauteur de 2% au 1er janvier 2012, se basant sur le coût de la vie fixé au 31/12/2011. Mais la direction propose une revalorisation à 2% sans rétroactivité.
La CFDT et la CFE-CGC, soutenues par les élus de la CGTR, ont décidé d'entamer un mouvement de grève ce matin avec une soixantaine de salariés. "Sur les 450 salariés, cela peut paraitre peu mais il faut savoir qu'un grand nombre d'employés a subi des pressions pour ne pas suivre ce mouvement", indique le délégué syndical CFE-CGC, Philippe Lisador.
Pour le moment, le directeur général, Philippe Jouannen, n'a pas rencontré les leaders syndicaux. Une position qui inquiète : "On craint de vivre le même scénario que lorsque nous avions fait grève en 2010. Le directeur général ne nous avait rencontré que 4/5 jours après le début de notre mouvement", poursuit le délégué syndical.
Afin d'éviter ce même destin, une délégation est allée à la rencontre du Conseil général, et de sa présidente, par ailleurs présidente de la SIDR, Nassimah Dindar. Reçus par le cabinet, les représentants de la délégation ont exposé leurs inquiétudes.
L'occasion pour eux d'évoquer, au-delà de la problématique NAO, le climat social et économique de la SIDR : "Lors du conseil d'administration du 30 mai dernier, un débrayage d'une demie journée avait été opéré. Nous voulions pointer du doigt la dégradation des conditions de travail que vivent les salariés depuis l'arrivée du directeur général", précise Philippe Lisador.
Les grévistes sont dans l'attente d'une entrevue avec Philippe Jouannen et devraient également rencontrer des représentants de l'Inspection du travail et de la Préfecture.
Les syndicats demandent une revalorisation des salaires à hauteur de 2% au 1er janvier 2012, se basant sur le coût de la vie fixé au 31/12/2011. Mais la direction propose une revalorisation à 2% sans rétroactivité.
La CFDT et la CFE-CGC, soutenues par les élus de la CGTR, ont décidé d'entamer un mouvement de grève ce matin avec une soixantaine de salariés. "Sur les 450 salariés, cela peut paraitre peu mais il faut savoir qu'un grand nombre d'employés a subi des pressions pour ne pas suivre ce mouvement", indique le délégué syndical CFE-CGC, Philippe Lisador.
Pour le moment, le directeur général, Philippe Jouannen, n'a pas rencontré les leaders syndicaux. Une position qui inquiète : "On craint de vivre le même scénario que lorsque nous avions fait grève en 2010. Le directeur général ne nous avait rencontré que 4/5 jours après le début de notre mouvement", poursuit le délégué syndical.
Afin d'éviter ce même destin, une délégation est allée à la rencontre du Conseil général, et de sa présidente, par ailleurs présidente de la SIDR, Nassimah Dindar. Reçus par le cabinet, les représentants de la délégation ont exposé leurs inquiétudes.
L'occasion pour eux d'évoquer, au-delà de la problématique NAO, le climat social et économique de la SIDR : "Lors du conseil d'administration du 30 mai dernier, un débrayage d'une demie journée avait été opéré. Nous voulions pointer du doigt la dégradation des conditions de travail que vivent les salariés depuis l'arrivée du directeur général", précise Philippe Lisador.
Les grévistes sont dans l'attente d'une entrevue avec Philippe Jouannen et devraient également rencontrer des représentants de l'Inspection du travail et de la Préfecture.