Pendant trois jours entre le 6 et le 8 juillet, les pays membres de la COI (Maurice, Madagascar, Les Comores, la France, les Seychelles) et les représentants des Nations-Unies ont mené des discussions autour d’une problématique qui touche des millions de femmes à travers le monde : les violences faites aux femmes.
Au terme de cette rencontre régionale au sein du Conseil général, plusieurs résolutions et recommandations ont été adoptées par les participants. Parmi les recommandations, la plus importante est la mise en place d’une plateforme nationale « i[c’est la priorité pour coordonner les actions et interventions relatives aux questions de violence]i », explique Marie-Thérèse Clair-Brault, chef commissaire adjointe et Commissaire de la femme et du développement de l’Enfant pour Rodrigues. Autre point, le renforcement de la stratégie de communication pour favoriser les échanges d’expériences entre les différents Etats.
Les représentants demandent également que les bailleurs de fonds s’investissent plus dans la lutte contre les violences, « i[un plaidoyer auprès d’eux est nécessaire pour la mobilisation de ressources afin d’avoir un appui technique et financier des Etats et des acteurs dans leurs actions de lutte contre la violence]i », souligne-t-elle.
Autre priorité, le développement d’un programme pour favoriser les échanges de bonnes pratiques d’actions spécifiques et ciblées, comme la création d’un site web ou « i[l’utilisation de sites comme Facebook et Twitter]i », souligne Nassimah Dindar, présidente du Conseil général. Toutes ces mesures devraient être suivies à travers un rapport périodique qui servira d’élément indicateur sur l’avancement de la lutte contre les violence dans les pays membres.
Le Conseil général a annoncé, par la voix de sa présidente, que pour aider la mise en place de cette plateforme, le Département souhaite doter un certain nombre d’associations de volontaires de progrès (environ une soixantaine) pour « i[aller travailler dans chaque pays de la COI en portant les outils et les moyens nécessaires]i » conclut Nassimah Dindar, une annonce accueillie très favorablement par les membres de la COI et les associations de lutte contre les violences présentes dans l’hémicycle.