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Des rats au Piton des Neiges: Le raticide, « le meilleur moyen » selon le Parc National

Suite à [notre publication le mois dernier]urlblank:http://www.zinfos974.com/Des-rats-et-des-souris-au-sommet-du-Piton-des-Neiges_a99641.html concernant la présence de déchets et donc de rats et souris au Piton des Neiges, le Parc National affirme qu’une dératisation est prévue sur plusieurs sites de l’île dont celui-là. Le raticide demeure pour l’instant la méthode privilégiée. C’est l’association AVE2M, subventionnée par le Département, qui l’utilise au […]

Ecrit par SH – le mardi 10 mai 2016 à 10H50

Suite à [notre publication le mois dernier]urlblank:http://www.zinfos974.com/Des-rats-et-des-souris-au-sommet-du-Piton-des-Neiges_a99641.html concernant la présence de déchets et donc de rats et souris au Piton des Neiges, le Parc National affirme qu’une dératisation est prévue sur plusieurs sites de l’île dont celui-là.

Le raticide demeure pour l’instant la méthode privilégiée. C’est l’association AVE2M, subventionnée par le Département, qui l’utilise au niveau du gîte du Piton des Neiges dans le cadre de sa mission de sauvegarde du pétrel noir de Bourbon. L’impact du poison sur la faune locale inquiète certains passionnés mais Marc Salamolard, chargé de mission « faune » au Parc National cherche à rassurer.

« Nous avons utilisé l’option chimique et les cages, explique-t-il, et les rats ne sont pas attirés par les cages ». Il l’a remarqué alors qu’il travaillait à la SEOR (Société d’études ornithologiques de La Réunion) sur le site de la Roche Écrite pour les études sur le Tuit-tuit.

Le risque de contamination d’autres animaux par le poison est minimale selon lui car « le système a été perfectionné ». « Le poison se trouve dans un sachet en plastique, lui-même dans une boîte accrochée aux arbres qui n’est accessible qu’aux rats », affirme-t-il. De même pour le raticide au sol, dont la boîte est trouée pour que seul un rat puisse y avoir accès.

« On fait tout pour minimiser les risques »

Le plus préoccupant reste donc l’empoisonnement secondaire, dans le cas où un animal mangerait un rat mort empoisonné. « Là encore, c’est très rare. Nous avons suivi les papangues à la Roche Écrite et en effet leur population n’a pas diminué depuis les 10 ans d’utilisation du raticide », assure Marc Salamolard. La raison : les rats iraient se cacher pour mourir, à l’abri des prédateurs. Il précise également qu’il n’y a pas de papangues au Piton des Neiges, « sauf un couple sur la face ouest ».

De plus, la SEOR enregistre moins de 10 papangues empoisonnés par an, ce qui selon lui, ne mettrait pas l’oiseau endémique en danger.

Le raticide serait donc la meilleure option pour le moment. « Nous avons découvert un système néozélandais de pistolet à air comprimé qui tue le rat, attiré par de la pâte d’arachide, mais ce n’est pas très efficace ».

« Il y a plusieurs milliers de tonnes de raticide dans les champs de canne chaque année, bien plus que dans les sites du Parc National, ajoute Marc Salamolard. Et en ce qui concerne le projet du Piton des Neiges, on fait tout pour minimiser les risques ».

 

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