Durant un vol métropole - Réunion via Mayotte, une passagère du Boeing 787 d'Air Austral a pris des photos de l'aile gauche de l'avion. Il ne s'agissait pas d'une photo souvenir du beau ciel bleu de ce jour-là mais plutôt pour garder une trace de ce qu'elle avait remarqué en plein vol, à savoir de la peinture qui s'écaillait.
Lors de l'escale à Mayotte, des agents sont intervenus sur cette partie de l'aile qui semblait poser un problème. Du scotch a été posé sur l'aile et les hublots ont été fermés par le personnel de bord, raconte-t-elle.
Un problème de peinture
Air Austral explique suivre les instructions du constructeur Boeing. Le problème rencontré au niveau de la tenue de la peinture sur les 787 est connu des autorités internationales. Elle s'écaille lorsqu'elle se trouve sur les matériaux composites, que l'on retrouve notamment sur certaines parties du fuselage de l'aile de l'avion.
Lorsque la peinture-ci se détériore, elle laisse à nu les matériaux composites qui sont sensibles à long terme aux rayons ultra-violets. C'est pourquoi le constructeur demande aux compagnies aériennes de les protéger avec un ruban adhésif spécifique.
Air Austral explique réaliser une inspection quotidienne de l'avion pour procéder aux interventions dès que nécessaire. L'installation du ruban est spécifiquement vérifiée tous les 7 jours. La compagnie régionale précise suivre précisément les instructions et obligations dictées par Boeing.
Le 787 d'Air Austral sera par ailleurs repeint selon les nouveaux standards d'ici septembre ou octobre. La compagnie rassure ses clients et rappelle que la sécurité des passagers et l'intégrité de l'appareil ne sont pas impactés par l'écaillement de la peinture ou la pose de ruban adhésif.
Pour information, Boeing n'est pas le seul constructeur aéronautique à être confronté à ce problème de peinture s'écaillant sur des avions en matériaux composites, notamment à base de carbone. Le monde de l'aviation a été secoué par un conflit opposant Airbus à Qatar Airways, après que cette compagnie, une des plus importantes au monde, a refusé de prendre livraison de plusieurs Airbus A50, le dernier fleuron de chez Airbus, au motif là aussi que la peinture s'écaillait. L'occasion pour elle de demander des dommages et intérêts de 1,4 milliard de dollars.
Loin de faire profil bas, Airbus avait vivement réagi à cette remise en cause de la sécurité de ses avions en produisant dans un premier temps des expertises de l'Agence de sécurité de l'aviation de l'Union européenne (EASA) estimant que la dégradation de la peinture n'affectait en rien la sécurité des avions et répliquant en annulant une méga-commande du transporteur qatari de 19 A350 qui restaient à livrer, après avoir déjà annulé une commande de 50 A321. Une première dans le monde de l'aéronautique !
Qatar Airways a répliqué en portant le contentieux devant un tribunal anglais. Le procès s'annonce long mais la première décision a donné raison au constructeur européen...
Lors de l'escale à Mayotte, des agents sont intervenus sur cette partie de l'aile qui semblait poser un problème. Du scotch a été posé sur l'aile et les hublots ont été fermés par le personnel de bord, raconte-t-elle.
Un problème de peinture
Air Austral explique suivre les instructions du constructeur Boeing. Le problème rencontré au niveau de la tenue de la peinture sur les 787 est connu des autorités internationales. Elle s'écaille lorsqu'elle se trouve sur les matériaux composites, que l'on retrouve notamment sur certaines parties du fuselage de l'aile de l'avion.
Lorsque la peinture-ci se détériore, elle laisse à nu les matériaux composites qui sont sensibles à long terme aux rayons ultra-violets. C'est pourquoi le constructeur demande aux compagnies aériennes de les protéger avec un ruban adhésif spécifique.
Air Austral explique réaliser une inspection quotidienne de l'avion pour procéder aux interventions dès que nécessaire. L'installation du ruban est spécifiquement vérifiée tous les 7 jours. La compagnie régionale précise suivre précisément les instructions et obligations dictées par Boeing.
Le 787 d'Air Austral sera par ailleurs repeint selon les nouveaux standards d'ici septembre ou octobre. La compagnie rassure ses clients et rappelle que la sécurité des passagers et l'intégrité de l'appareil ne sont pas impactés par l'écaillement de la peinture ou la pose de ruban adhésif.
Pour information, Boeing n'est pas le seul constructeur aéronautique à être confronté à ce problème de peinture s'écaillant sur des avions en matériaux composites, notamment à base de carbone. Le monde de l'aviation a été secoué par un conflit opposant Airbus à Qatar Airways, après que cette compagnie, une des plus importantes au monde, a refusé de prendre livraison de plusieurs Airbus A50, le dernier fleuron de chez Airbus, au motif là aussi que la peinture s'écaillait. L'occasion pour elle de demander des dommages et intérêts de 1,4 milliard de dollars.
Loin de faire profil bas, Airbus avait vivement réagi à cette remise en cause de la sécurité de ses avions en produisant dans un premier temps des expertises de l'Agence de sécurité de l'aviation de l'Union européenne (EASA) estimant que la dégradation de la peinture n'affectait en rien la sécurité des avions et répliquant en annulant une méga-commande du transporteur qatari de 19 A350 qui restaient à livrer, après avoir déjà annulé une commande de 50 A321. Une première dans le monde de l'aéronautique !
Qatar Airways a répliqué en portant le contentieux devant un tribunal anglais. Le procès s'annonce long mais la première décision a donné raison au constructeur européen...