

Ce vendredi, la presse britannique a relayé des informations en provenance d’experts informatiques, suivant lesquelles Android s’adonnerait aux mêmes dérives.
Apple et Google dominent aujourd’hui l’internet mobile en France, avec plus de 63% de parts de marché détenues par Apple et 21% pour Google d’après des statistiques récentes de StatCounter. La grande majorité des smartphones passerait donc par les systèmes d’exploitation de ces firmes.
Alasdair Allan et Peter Warden, les chercheurs à l’origine de l’étude concernant Apple, soupçonnent la firme d’avoir agi en connaissance de cause. "Nous ne sommes pas sûrs de la raison pour laquelle Apple rassemble ces données, mais c'est de toute évidence intentionnel, car la base de données réapparaît après une opération de sauvegarde, et même après changement d'appareil".
Les questions du respect de la vie privée et de la confidentialité restent en suspens. Les deux hommes s’en offusquent. "Ce qui rend l'affaire encore pire, c'est que le dossier est non crypté et non protégé, et apparaît sur toute machine avec laquelle il y a eu synchronisation".
Si l’on en croit les spécialistes interrogés par The Guardian et le Wall Street Journal, les téléphones utilisant Android conserveraient les données des utilisateurs moins longtemps qu’Apple qui les stockerait une année.