Des prêts bancaires pour les personnes démunies... C'était l'objet de la convention signée à Saint-Denis ce vendredi entre la ville, le CCAS (Centre communal d'action sociale) et l'association CREA-SOL.
Le but de ces prêts - gérés par l'association et assurés par ses partenaires bancaires - est de permettre aux personnes exclues de l'accès au crédit bancaire de bénéficier d'un "Crédit projet personnel". "Ça leur sert à réaliser un projet qui touche à l'employablilité, comme la mobilité, la formation, etc, tout ce qui va permettre à la personne de se réinsérer professionnellement et socialement, explique Christian Fara, directeur de CREA-SOL, on ne finance pas les écrans plats qui ne servent à rien, par exemple. La question que l'on se pose est: Est-ce qu'à la fin de ce crédit, cette personne sera dans une meilleure situation?".
Le montant du crédit est compris entre 300 et 3.000 euros remboursables entre 6 et 36 mois. Le taux d'intérêt varie selon les partenaires bancaires. "Les "nouveaux pauvres" sont aussi concernés par ce dispositif, précise Jean-François Hoareau, adjoint au maire délégué aux affaires sociales et vice-président du CCAS de Saint-Denis, c'est-à-dire ceux qui dépassent légèrement les minimas sociaux mais ne peuvent pas avoir de prêts bancaires".
Christian Fara explique le fonctionnement du CREA-SOL: "Nous sommes comme une microbanque solidaire ou une banque humaniste à la disposition des travailleurs sociaux". Autrement dit, le CCAS détermine quel dossier pourrait bénéficier d'un microcrédit. "Il doit être cohérent avec les autres aides qui existent", affirme Jean-François Hoareau.
Il rappelle que 340.000 personnes, soit 42% de la population réunionnaise, vivent sous le seuil de pauvreté, à savoir 935 euros par mois.
Christian Fara, directeur du CREA-SOL:
Le but de ces prêts - gérés par l'association et assurés par ses partenaires bancaires - est de permettre aux personnes exclues de l'accès au crédit bancaire de bénéficier d'un "Crédit projet personnel". "Ça leur sert à réaliser un projet qui touche à l'employablilité, comme la mobilité, la formation, etc, tout ce qui va permettre à la personne de se réinsérer professionnellement et socialement, explique Christian Fara, directeur de CREA-SOL, on ne finance pas les écrans plats qui ne servent à rien, par exemple. La question que l'on se pose est: Est-ce qu'à la fin de ce crédit, cette personne sera dans une meilleure situation?".
Le montant du crédit est compris entre 300 et 3.000 euros remboursables entre 6 et 36 mois. Le taux d'intérêt varie selon les partenaires bancaires. "Les "nouveaux pauvres" sont aussi concernés par ce dispositif, précise Jean-François Hoareau, adjoint au maire délégué aux affaires sociales et vice-président du CCAS de Saint-Denis, c'est-à-dire ceux qui dépassent légèrement les minimas sociaux mais ne peuvent pas avoir de prêts bancaires".
Christian Fara explique le fonctionnement du CREA-SOL: "Nous sommes comme une microbanque solidaire ou une banque humaniste à la disposition des travailleurs sociaux". Autrement dit, le CCAS détermine quel dossier pourrait bénéficier d'un microcrédit. "Il doit être cohérent avec les autres aides qui existent", affirme Jean-François Hoareau.
Il rappelle que 340.000 personnes, soit 42% de la population réunionnaise, vivent sous le seuil de pauvreté, à savoir 935 euros par mois.
Christian Fara, directeur du CREA-SOL: