

Des logements sociaux et des contraintes foncières
Perché à plus de 600 mètres d'altitude et à une quinzaine de kilomètres du centre-ville de Saint-Joseph, le quartier de la Crête profite d'une vue décalée du littoral. Si la brise des mi-pentes vient atténuer les premières chaleurs d'été, une dizaine de familles, sept plus précisément, attendaient depuis plusieurs années leur nouveau logement. Logement dont ils deviendront, à terme, les propriétaires et ce, malgré différentes contraintes techniques rencontrées par la collectivité locale.
"Au départ, on avait une demande très forte pour environ 25 familles et on avait pu, dans un premier temps, loger qu'une quinzaine de familles", explique Patrick Lebreton. "On a eu une opportunité foncière qui se dégageait d'un espace qui, au POS, était constructible. Malheureusement, cela était le cas sur les plans, mais dans la réalité on avait un dénivelé important", poursuit le député-maire. Résultat, une action partenariale validée avec le propriétaire du terrain et un investissement de 150.000 euros pour l'aménagement et la viabilisation du foncier. Des contraintes techniques auxquelles la collectivité du Sud sauvage ne serait pas forcément confrontée sur son littoral.
Une enquêtrice sociale au chevet des futurs propriétaires
Pour autant, ce sont bien sept logements réalisés en partenariat avec la société Bourbon Bois qui ont vu le jour et ainsi complété la première tranche de 16 LES livrés en 2004. Une aubaine pour les familles dont l'attente commençait à se faire sentir. Une attente qui reste la même pour plusieurs familles de la Plaine des Grègues (Opération Conflor) et de Carosse où des opérations similaires sont en cour.
Inscrits aux côtés de travaux sur le groupe scolaire de la Crête et en matière d'équipements sportifs, ces logements évolutifs sociaux groupés nommés "Bassin Bleu", sont implantés sur un terrain de 5.400 m2. Mais le plus de cette opération est à rechercher du côté de Bourbon Bois. A l'image des différentes opérations menée par l'entreprise locale, des permanences sociales ont été mises en place mensuellement. Le but est d'accompagner au mieux l'intégration des familles à travers les dépenses, les charges nouvelles, les règles en matière d'urbanisme ou encore la réalisation d'un dispositif d'assainissement individuel. A noter que sur ce lotissement, deux logements de type T3/T4 viendront compléter deux logements en T4/T5 et deux logements, respectivement en T5/T6 et T6/T7.
La route est encore longue et les demandes des familles de plus en plus nombreuses. Ceci étant, ce type d'opération de proximité apparait progressivement gommer une partie des attentes et besoins sociaux que l'on peut recenser dans les écarts du Sud sauvage.