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Des livres pour les vacances

Marie Claude Barbin est l’auteur de différents ouvrages. « J’ai deux thèmes qui me tiennent particulièrement à cœur, les violences faites aux femmes et aux enfants ainsi que la protection de l’environnement et de l’animal », annonce-t-elle d’emblée. En cela, elle a rédigé plusieurs ouvrages, entre autres « L’enfant et le prédateur », « Léa dit qu’elle va bien ». Dans les pages […]

Ecrit par Gillette Aho – le dimanche 01 août 2021 à 08H13

Marie Claude Barbin est l’auteur de différents ouvrages. « J’ai deux thèmes qui me tiennent particulièrement à cœur, les violences faites aux femmes et aux enfants ainsi que la protection de l’environnement et de l’animal », annonce-t-elle d’emblée. En cela, elle a rédigé plusieurs ouvrages, entre autres « L’enfant et le prédateur », « Léa dit qu’elle va bien ».

Dans les pages de ces récits, elle revient sur son parcours fait de combats, de défis, de maltraitances « que je tente de résilier à travers l’écriture qui est une excellente thérapie », souligne-t-elle.

Cette semaine, à son tour d’inviter les lecteurs à découvrir deux livres, « deux récits de femmes qui ont surmonté bien des embûches chacune à leur manière dans leur existence ».

Le premier est le livre de Mémona Hintermann : Tête haute. « J’ai été doublement intéressée par cette femme réunionnaise de ma génération et aussi par son métier de grand reporter. C’est une personne qui m’a fait revivre La Réunion lontan (dans les années 50-60). Du temps où les familles étaient nombreuses, la misère fortement présente, les enfants qui charroyaient l’eau, l’éclairage à la bougie. Elle a cru en ses rêves, elle a su franchir bien des barrières, elle est un modèle pour les jeunes. Un livre très facile à lire que je viens de relire ».

Tête haute – Mémona Hintermann – Editions Lattès – 284 pages – 2009

Le second ouvrage est beaucoup plus récent. Le récit d’une emprise de Vanessa Springora : « Le consentement ». « Voilà une femme qui a cru être amoureuse alors qu’elle avait 13 ans. Elle a écrit son parcours au présent, c’est-à-dire que son traumatisme est toujours actuel. Elle a su exposer d’une manière sobre le problème du consentement entre une adolescente en manque d’affection, en quête de reconnaissance, et d’un prédateur cinquantenaire guidé par une sexualité déviante. Elle raconte comment elle s’est extirpée de cette emprise. Sans aucun voyeurisme. »

Le consentement – Vanessa Springora – Editions Grasset – 284 pages – 2020

Quant à l’actualité de Marie Claude Barbin, au moment de l’interview, elle apprend en direct l’annulation du Salon du Livre Athéna qui devait se dérouler du 7 au 10 octobre prochain. « Oh là là quel dommage !, poursuit-elle, c’est lors de cette manifestation que je rencontrais bon nombre de mes lecteurs ! »

Pour autant, elle ne baissera pas les bras puisque la réédition d’un de ses premiers ouvrages « Quand les mots manquent », est en cours de réimpression avec l’Harmattan : « Je tente de négocier un autre contrat », précise-t-elle. Le thème majeur est celui de la violence, un thème qu’elle a décliné sous forme d’un jeu très intéressant : « Je viens de déposer les droits au SGDL », conclut-elle.

 

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