
Des fossiles d'ossements appartenant à au moins trois individus différents ont été découverts dans une grotte de Maludong (grotte du cerf rouge en chinois), située près de Mengzi, dans la province du Yunnan au Sud de la Chine.
Ces dernières trouvailles mises au jour en 1989 et étudiées à partir de 2008, datent de l'âge de pierre, elles appartiendraient à une espèce humaine jusqu'ici inconnue ou tout au moins inclassable. C'est ce que révèle les travaux d'une équipe internationale dirigée par les professeurs Darren Curnoe, de l'Université australienne de Nouvelles-Galles du Sud, et Ji Xueping, de l'Institut d'archéologie du Yunnan, publiés hier aux États-Unis.
Il s'agit d'une avancée importante concernant l'évolution de l'Homme et le peuplement de l'Asie.
L'analyse des fossiles retrouvés montrent que les individus auxquels ils appartenaient présentaient un mélange inhabituel de caractéristiques archaïques et modernes, expliquent les paléoanthropologues chinois et australiens chargés de cette mission et dont le résultat de l'étude est paru dans la revue scientifique américaine "PloS One" (Public Library of Science).
Les spécialistes sont catégoriques, l'espèce concernée ayant vécue aussi récemment (14.500 à 11.500 ans avant notre ère) est une toute première découverte pour l'Asie de l'Est.
Jusq'à présent, il fallait remonter à plus de 100.000 ans pour trouver une espèce différente de l'homosapiens.
"Ces nouveaux fossiles pourraient bien être ceux d'espèces inconnues ayant survécu jusqu'à la fin de l'ère glaciaire il y a environ 11.000 ans. (…) Ils pourraient aussi représenter des descendants de peuplades d'humains modernes inconnues qui auraient émigré d'Afrique plus tôt et n'auraient pas contribué génétiquement aux populations actuelles", comme c'est le cas avec l'homme de Neandertal, disparu il y a quelques 30.000 ans, relève le professeur Curnoe.
Ces dernières trouvailles mises au jour en 1989 et étudiées à partir de 2008, datent de l'âge de pierre, elles appartiendraient à une espèce humaine jusqu'ici inconnue ou tout au moins inclassable. C'est ce que révèle les travaux d'une équipe internationale dirigée par les professeurs Darren Curnoe, de l'Université australienne de Nouvelles-Galles du Sud, et Ji Xueping, de l'Institut d'archéologie du Yunnan, publiés hier aux États-Unis.
Il s'agit d'une avancée importante concernant l'évolution de l'Homme et le peuplement de l'Asie.
L'analyse des fossiles retrouvés montrent que les individus auxquels ils appartenaient présentaient un mélange inhabituel de caractéristiques archaïques et modernes, expliquent les paléoanthropologues chinois et australiens chargés de cette mission et dont le résultat de l'étude est paru dans la revue scientifique américaine "PloS One" (Public Library of Science).
Les spécialistes sont catégoriques, l'espèce concernée ayant vécue aussi récemment (14.500 à 11.500 ans avant notre ère) est une toute première découverte pour l'Asie de l'Est.
Jusq'à présent, il fallait remonter à plus de 100.000 ans pour trouver une espèce différente de l'homosapiens.
"Ces nouveaux fossiles pourraient bien être ceux d'espèces inconnues ayant survécu jusqu'à la fin de l'ère glaciaire il y a environ 11.000 ans. (…) Ils pourraient aussi représenter des descendants de peuplades d'humains modernes inconnues qui auraient émigré d'Afrique plus tôt et n'auraient pas contribué génétiquement aux populations actuelles", comme c'est le cas avec l'homme de Neandertal, disparu il y a quelques 30.000 ans, relève le professeur Curnoe.