Au total, 110 chiens ont déjà été retirés et une centaine de chats devrait l’être sous peu. Des familles d’accueil sont désormais recherchées pour ces animaux sortis de la maltraitance et placés en fourrière. Il s’agit d’héberger l’animal temporairement, sans avoir à débourser d’argent, le temps de trouver une solution pérenne.
« Seule obligation : leur offrir un peu de temps, des câlins, de l’amour et un cadre sécurisé (jardin clôturé ou appartement sécurisé », explique l’association APEBA, en charge de centraliser les dossiers. Un formulaire a été mis en place pour que les volontaires se fassent connaître. Pour les chats, si aucune autre solution viable n’est trouvée, APEBA estime que cela pourrait être l’occasion de tester sur le territoire, avec une préparation en amont, la méthode des « chats libres », prévue par le code rural.
L’association lance également un appel aux autres associations œuvrant sur l’île pour les prises en charge des animaux et sollicite les services de l’Etat pour le financement « logique et nécessaire » des frais liés aux soins, aux stérilisations et à la détection des maladies tropicales.