Ils sont cinq à avoir fait le déplacement ce midi devant les grilles du Conseil général à Saint-Denis. Entourés par Mimose Libelle et Paul Junot - figures emblématiques des 55 jours de grève de la faim en décembre 2011 - les ex-Arast ont organisé un pique-nique au bon souvenir du Conseil général.
"Ça fait trois ans que l'Arast est liquidée. L'occasion pour le noyau de résistance qui poursuit le combat de commémorer cette liquidation et de ne pas faire oublier ce naufrage social sans précédent à la Réunion", explique Paul Junot, délégué départemental de la CFTC Réunion. Le 27 novembre 2009, près de 1.200 salariés de l'Arast ont perdu leur emploi à la suite de la liquidation de l'association. Si aujourd'hui une partie des ex-salariés a pu retrouver un emploi pérenne, nombreux sont ceux qui n'ont toujours pas vu la sortie du tunnel. "On peut estimer entre 300 et 400 ex-Arast dans l'attente d'un contrat durable", rappelle Paul Junot.
"On peut dire que certain dossier ont eu gain de cause. Les dossiers sont maintenant en instance de médiation au niveau de la Cour d'appel. Mais on va s'entendre dire cet après-midi que la médiation sera mise en oeuvre dans les mois qui viennent", souligne-t-il.
"Au plan de la procédure, c'est le statut quo. L'objet de notre démarche réside dans le fait de reconnaitre la continuité du contrat de travail pour que les ex-Arast retrouvent un projet professionnel et leur dignité", conclut-il.
"Ça fait trois ans que l'Arast est liquidée. L'occasion pour le noyau de résistance qui poursuit le combat de commémorer cette liquidation et de ne pas faire oublier ce naufrage social sans précédent à la Réunion", explique Paul Junot, délégué départemental de la CFTC Réunion. Le 27 novembre 2009, près de 1.200 salariés de l'Arast ont perdu leur emploi à la suite de la liquidation de l'association. Si aujourd'hui une partie des ex-salariés a pu retrouver un emploi pérenne, nombreux sont ceux qui n'ont toujours pas vu la sortie du tunnel. "On peut estimer entre 300 et 400 ex-Arast dans l'attente d'un contrat durable", rappelle Paul Junot.
"On peut dire que certain dossier ont eu gain de cause. Les dossiers sont maintenant en instance de médiation au niveau de la Cour d'appel. Mais on va s'entendre dire cet après-midi que la médiation sera mise en oeuvre dans les mois qui viennent", souligne-t-il.
"Au plan de la procédure, c'est le statut quo. L'objet de notre démarche réside dans le fait de reconnaitre la continuité du contrat de travail pour que les ex-Arast retrouvent un projet professionnel et leur dignité", conclut-il.