Revenir à la rubrique : Faits divers

Des équipements publics vandalisés : Juliana M’Doihoma porte plainte

Des équipements de la mairie de Saint-Louis ont été dégradés le week-end dernier dans les quartiers du Gol et de La Rivière. La Boite à Livres a été vandalisée, des tags ont été inscrits sur le gymnase Adrienne Lenormand et du matériel a également été volé. De même pour l’école Adrienne Lenormand. Les dégâts sont estimés à plusieurs milliers d’euros. Une plainte a été portée, indique la maire dans un communiqué.

Ecrit par NP – le mardi 27 avril 2021 à 15H07
La ville de Saint-Louis porte plainte ce jour contre les auteurs de dégradations survenues ce week-end à l’encontre de plusieurs équipements publics.

En effet, les agents et l’élu d’astreinte ont malheureusement constaté plusieurs actes de casse et dommages sur 3 sites :

– Samedi 24 avril, la Boîte à Livres du Gol, située près de la maison de quartier, a été vandalisée. La porte vitrée de ce dispositif -permettant des dépôts et emprunts GRATUITS de livres- a été cassée et les livres volés.

– Dimanche 25 avril, c’est au gymnase Adrienne Lenormand que les agents ont découvert les dégâts survenus à la suite d’intrusions nocturnes : une porte latérale cassée, des tags souillant les murs intérieurs et extérieurs, un extincteur volé, le matériel du club de badminton et du club de fitness manquant,

– Des faits similaires se sont produits à l’école Adrienne Lenormand où l’extincteur de la salle de restauration scolaire a été dérobé et les murs de l’école primaire ont été tagués.
Alors que la ville de Saint-Louis s’engage dans une démarche de redynamisation, de développement active et d’amélioration de l’image du territoire pour la fierté de ses habitants, une minorité de personnes entachent les valeurs positives portées par la nouvelle municipalité.

Par ces actes dégradant les outils quotidiens de la jeunesse saint-louisienne, les auteurs de ces faits s’en prennent aux plus petits qui fréquentent l’école, aux jeunes et personnes âgées du tissu associatif sportif et culturelle, aux membres de la communauté qui chaque jour, œuvrent pour faire de leur quartier un endroit agréable.
 

Malheureusement c’est cette même communauté qui paira deux fois ces agissements, par l’indisponibilité des outils dégradés et le coût de leur remise en état, coût qui sera supporté par tous. En effet, ces biens sont financés et entretenus par les pouvoirs publics et donc in fine par l’ensemble des citoyens saint-louisiens et rivierois. 

Les dégâts s’élèvent, selon les premières estimations, à plusieurs milliers d’euros. C’est autant de moyens qui ne seront pas investis dans d’autres projets répondant aux besoins de la population.
 

Dans le contexte que nous connaissons, où l’auto-discipline collective est primordiale, où chacun redouble d’efforts pour suivre les consignes de sécurité sanitaire, où le civisme est la base du vivre -ensemble dont nous profitons encore, il est inadmissible que certains individus outrepassent les règles de base de ce savoir-vivre ensemble.

La ville condamne fermement ces agissements et portera plainte ce jour à la gendarmerie de Saint-Louis.

Malgré ces obstacles minoritaires, Madame le Maire et l’ensemble de l’équipe municipale restent mobilisés pour poursuivre le travail quotidien de redressement de la Ville dans son image, son attractivité et son dynamisme.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Un incendie se déclare dans un immeuble SIDR à Saint-Denis

Ce mercredi peu avant 19 heures, un appartement situé au 1er étage de la résidence SIDR Camp Jacquot situé à l’angle de la rue Camp Jacquot et général de Gaulle à Saint-Denis a pris feu. Les sapeurs pompiers ont déployé la grande échelle pour accéder à l’appartement en proie aux flammes. Fort heureusement, il n’y a pas de blessés à déplorer. Par mesure de précaution, l’ensemble de l’immeuble a été évacué.

Viol d’une prostituée sur la voie publique : L’auteur présumé ne voulait pas payer

Gabriel*, mis en examen le 25 août 2022 pour un viol commis la veille sur une prostituée rencontrée via les réseaux sociaux, a donné des explications variables sur le non paiement de ses services. Il a été décrit par des experts comme ayant des difficultés relationnelles mais sans dangerosité criminelle. Malgré sa demande de libération, la chambre de l’instruction a maintenu sa détention, suivant l’avis du parquet général qui craint qu’il exerce des pressions sur la victime.

Trafic de stupéfiants en bande organisée : 45 kilos de zamal péi retrouvés au domicile d’un cultivateur

Jean-Cédric L., 45 ans, a été arrêté pour avoir cultivé 45 kg de cannabis chez lui, impliqué dans un trafic entre l’Île Maurice et La Réunion. Après un an en détention provisoire, il a été placé sous contrôle judiciaire, mais reste sous les verrous après un appel du parquet. Le réseau d’envergure bien huilé révèle des envois fréquents et volumineux vers Maurice.

Soupçons d’emplois illégaux : Didier Robert, Alfred Ablancourt et Ismaïl Aboudou se défendent à la barre

La deuxième journée du procès des emplois de cabinet de la Région a conforté la défense dans sa contestation de la partialité de l’enquête menée par l’OCLCIFF : les témoins auditionnés ont en effet tous confirmé l’effectivité des missions effectuées par les ex-conseillers techniques Alfred Ablancourt et Ismaïl Aboudou, tandis que le troisième prévenu appelé à la barre, l’ancien président Didier Robert, a martelé sa légitimité, en tant que chef de l’administration, à choisir lui-même les personnes embauchées dans son cabinet. Enfin, le DGS d’alors Mohamed Ahmed, convoqué comme témoin, a souligné qu’un arrêté relatif à l’organisation administrative de la Région avait rattaché certains services au cabinet, sans que cela ne soit contesté ni par le contrôle de la légalité, ni par le tribunal administratif.