Dominique Sorain, préfet de La Réunion, a réuni le Service public de l'emploi régional (SPER) ce jeudi pour faire un point sur la mise en œuvre des outils de la politique de l'emploi, les réformes et les dernières évolutions.
"Cette réunion s'est tenue pour que l'on soit tous mobilisés pour l'emploi et que tous les acteurs aient les mêmes connaissances des outils qui sont à notre disposition", affirme le préfet. Le SPER, instance de dialogue et d'échanges sur les politiques de l'emploi, se réunit plusieurs fois dans l'année mais Dominique Sorain compte organiser des réunions telle que celle-ci "plus souvent".
Malgré certaines tendances positives comme l'augmentation du nombre d'emplois dans le secteur marchand et une légère baisse du chômage chez les moins de 25 ans, "Il faut continuer la mobilisation" selon lui car "cela ne suffit pas pour faire face à l'afflux de jeunes sur le marché du travail chaque année".
Il a procédé à l'énumération des outils qui ont fait l'objet de discussions cet après-midi au sein de la préfecture, à commencer par les emplois d'avenir. "90% pris en compte par l’État et le reste par les collectivités, c'est un effort pour l’État qui cherche à faire des économies".
Il précise également que les contrats déjà conclus depuis un ou deux ans seront aussi pris en charge à compter du 1er septembre. "Si l'on ajoute à ça la CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) qui est de 7,5% pour l'Outre-mer, 9% dans un an et 12% pour les secteurs plus soumis à la concurrence internationale, explique-t-il, difficile de mieux faire". "Il reste 1.700 emplois d'avenir possibles", ajoute-t-il.
22.000 bénéficiaires d'emplois aidés
Concernant les emplois aidés "classiques", Dominique Sorain rappelle que 12.000 ont été conclus depuis le début de l'année, laissant encore 10.000 à consommer. Pourquoi ces emplois aidés ont-ils du mal à être consommés? Selon le préfet "il faut arrêter de raisonner en chiffre car, en 2 ans, les contrats se sont étendus de 6 à 10 mois, ce qui réduit donc le nombre de contrats consommés". Il précise que 22.000 personnes en sont actuellement bénéficiaires.
L'apprentissage et la formation sont des outils également mentionnés avec un passage de 3.700 à 4.800 contrats d'apprentissages en trois ans, des formations pour les 1.700 emplois prévus pour la nouvelle route du littoral et la garantie jeune. "Il faut réfléchir à comment mieux répondre aux besoins des filières professionnelles et préparer les chercheurs d'emploi à ces besoins".
"Il y a une panoplie d'outils qui doivent être utilisés, termine Dominique Sorain, il s'agit d'une mobilisation, d'un travail collectif sur un sujet central pour La Réunion".
"Cette réunion s'est tenue pour que l'on soit tous mobilisés pour l'emploi et que tous les acteurs aient les mêmes connaissances des outils qui sont à notre disposition", affirme le préfet. Le SPER, instance de dialogue et d'échanges sur les politiques de l'emploi, se réunit plusieurs fois dans l'année mais Dominique Sorain compte organiser des réunions telle que celle-ci "plus souvent".
Malgré certaines tendances positives comme l'augmentation du nombre d'emplois dans le secteur marchand et une légère baisse du chômage chez les moins de 25 ans, "Il faut continuer la mobilisation" selon lui car "cela ne suffit pas pour faire face à l'afflux de jeunes sur le marché du travail chaque année".
Il a procédé à l'énumération des outils qui ont fait l'objet de discussions cet après-midi au sein de la préfecture, à commencer par les emplois d'avenir. "90% pris en compte par l’État et le reste par les collectivités, c'est un effort pour l’État qui cherche à faire des économies".
Il précise également que les contrats déjà conclus depuis un ou deux ans seront aussi pris en charge à compter du 1er septembre. "Si l'on ajoute à ça la CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) qui est de 7,5% pour l'Outre-mer, 9% dans un an et 12% pour les secteurs plus soumis à la concurrence internationale, explique-t-il, difficile de mieux faire". "Il reste 1.700 emplois d'avenir possibles", ajoute-t-il.
22.000 bénéficiaires d'emplois aidés
Concernant les emplois aidés "classiques", Dominique Sorain rappelle que 12.000 ont été conclus depuis le début de l'année, laissant encore 10.000 à consommer. Pourquoi ces emplois aidés ont-ils du mal à être consommés? Selon le préfet "il faut arrêter de raisonner en chiffre car, en 2 ans, les contrats se sont étendus de 6 à 10 mois, ce qui réduit donc le nombre de contrats consommés". Il précise que 22.000 personnes en sont actuellement bénéficiaires.
L'apprentissage et la formation sont des outils également mentionnés avec un passage de 3.700 à 4.800 contrats d'apprentissages en trois ans, des formations pour les 1.700 emplois prévus pour la nouvelle route du littoral et la garantie jeune. "Il faut réfléchir à comment mieux répondre aux besoins des filières professionnelles et préparer les chercheurs d'emploi à ces besoins".
"Il y a une panoplie d'outils qui doivent être utilisés, termine Dominique Sorain, il s'agit d'une mobilisation, d'un travail collectif sur un sujet central pour La Réunion".