En Juillet, le sommet Russie-Afrique se tiendra à Saint-Pétersbourg. Les chefs d’Etat africains seront présents en nombre. C’est un succès indéniable, pour sa 2e édition. La participation physique du dirigeant du Mali aura une portée considérable sur l’état de l’ancien monde.
Fin août, le sommet des BRICS se tiendra en Afrique du Sud, pays qui assure la présidence tournante. Actuellement, 13 pays frappent à la porte d’entrée, comme par exemple l’Algérie, l’Argentine, l’Egypte ou l’Arabie Saoudite. La présence de Poutine en dira beaucoup sur la santé d’une institution dont il en est l’initiateur.
Auparavant, en Février, les forces navales de l’Afrique du Sud accueilleront leurs homologues de Russie et Chine, pour des exercices militaires conjoints. La semaine dernière, Naledi Pandor, ministre des Affaires étrangères, recevait Sergueï Lavrov. Il a déclaré : « Toutes les nations au monde conduisent des manœuvres conjointes avec leurs amis… ». Que dire de plus ?
Un nouveau monde est en construction et des pays bien intentionnés s’évertuent à nous abrutir avec l’envoi des chars en Ukraine. Or, le contexte général est marqué par 3 éléments : une présidence africaine de l’OMC qui est différente de la candidate soutenue par les Etats-Unis, le développement de la Zone de Libre Échange Africaine sous direction de l’Union Africaine (55 pays) et l’entrée en vigueur, depuis un an, du RCEP.
Le RCEP est la plus grande zone de libre échange commerciale du monde, ratifiée par 15 pays dont la Chine. Il est symptomatique que ce projet structurant a été initié par les 10 pays de l’ASEAN. Cette institution a été créée en 1967 par l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande et les Philippines; elle a été rejointe par le Brunei (1984), le Vietnam (1995), le Laos et la Birmanie (1997) et enfin le Cambodge (1999). C’est la présidence du Vietnam qui a arraché cette victoire diplomatique sans précédent.
En effet, ces événements ont lieu sans les Etats-Unis et l’Union Européenne qui ont été incapables d’offrir aux Afghanes une vie meilleure, après 20 ans d’occupation de l’Afghanistan par la plus grande coalition militaire du monde. A contrario, dans 2 ans, on se rappellera que la défaite américaine au Vietnam, le 30 avril 1975, a ouvert la voie au RCEP qui, dans la réalité concrète, élaborera désormais les nouveaux standards des droits commerciaux et douaniers.
Les chars ne pourront pas arrêter l’évolution normale vers un monde multipolaire qui se construit sous nos yeux. Même l’Argentine et le Brésil désirent se passer du dollar du grand voisin !
Fin août, le sommet des BRICS se tiendra en Afrique du Sud, pays qui assure la présidence tournante. Actuellement, 13 pays frappent à la porte d’entrée, comme par exemple l’Algérie, l’Argentine, l’Egypte ou l’Arabie Saoudite. La présence de Poutine en dira beaucoup sur la santé d’une institution dont il en est l’initiateur.
Auparavant, en Février, les forces navales de l’Afrique du Sud accueilleront leurs homologues de Russie et Chine, pour des exercices militaires conjoints. La semaine dernière, Naledi Pandor, ministre des Affaires étrangères, recevait Sergueï Lavrov. Il a déclaré : « Toutes les nations au monde conduisent des manœuvres conjointes avec leurs amis… ». Que dire de plus ?
Un nouveau monde est en construction et des pays bien intentionnés s’évertuent à nous abrutir avec l’envoi des chars en Ukraine. Or, le contexte général est marqué par 3 éléments : une présidence africaine de l’OMC qui est différente de la candidate soutenue par les Etats-Unis, le développement de la Zone de Libre Échange Africaine sous direction de l’Union Africaine (55 pays) et l’entrée en vigueur, depuis un an, du RCEP.
Le RCEP est la plus grande zone de libre échange commerciale du monde, ratifiée par 15 pays dont la Chine. Il est symptomatique que ce projet structurant a été initié par les 10 pays de l’ASEAN. Cette institution a été créée en 1967 par l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande et les Philippines; elle a été rejointe par le Brunei (1984), le Vietnam (1995), le Laos et la Birmanie (1997) et enfin le Cambodge (1999). C’est la présidence du Vietnam qui a arraché cette victoire diplomatique sans précédent.
En effet, ces événements ont lieu sans les Etats-Unis et l’Union Européenne qui ont été incapables d’offrir aux Afghanes une vie meilleure, après 20 ans d’occupation de l’Afghanistan par la plus grande coalition militaire du monde. A contrario, dans 2 ans, on se rappellera que la défaite américaine au Vietnam, le 30 avril 1975, a ouvert la voie au RCEP qui, dans la réalité concrète, élaborera désormais les nouveaux standards des droits commerciaux et douaniers.
Les chars ne pourront pas arrêter l’évolution normale vers un monde multipolaire qui se construit sous nos yeux. Même l’Argentine et le Brésil désirent se passer du dollar du grand voisin !