Selon Le Mauricien, le «Bonbon lapin» (White Rabbit Creamy Candy), une des friandises préférées des petits et grands à Maurice, se retrouve aujourd’hui sur la sellette. Car des tests réalisés à Singapour y ont détecté des traces de mélamine, produit qui a causé quatre décès et quelque 13 000 hospitalisations de nourrissons en Chine. Cédant à la panique, les autorités mauriciennes ont saisi plus de 4 000 bonbons aux quatre coins de l’île, hier.
Des analyses sont en cours pour déterminer si la cargaison de bonbons « lapin » à Maurice contient aussi ce composé impropre à la consommation. Et en attendant, tous les produits laitiers venant de Chine ont été interdits d’importation à Maurice depuis hier.
Des officiers de la Consumer Protection Unit ont par ailleurs fait la tournée des écoles et des boutiques, pour demander aux commerçants de retirer ces bonbons de la vente.
Déjà, des commerçants ont d’eux-mêmes retiré ces produits de la vente. Car des inspecteurs sanitaires n’ont trouvé aucun « bonbon lapin » à Port-Louis, ou à Plaine-Wilhems. En revanche, ils en ont trouvé dans d’autres régions de l’île.
La première alerte, en Chine, a été donnée en mai lorsqu’un bébé ayant consommé du lait contaminé à la mélamine est mort après avoir développé des calculs rénaux. Depuis, trois autres nourrissons ayant développé les mêmes complications sont décédés. Le ministère de la Santé de la Chine a confirmé que du lait et des produits laitiers contenant de la mélamine ont occasionné des troubles rénaux chez ces enfants. Aux dernières nouvelles, 13.000 nourrissons ayant consommé du lait frelaté à la mélamine étaient hospitalisés en Chine.