Mauvais payeur l’organisateur du [dernier Festival de l’océan Indien]urlblank:https://www.zinfos974.com/Du-11-au-13-mai-La-Reunion-au-rythme-du-Festival-des-iles-de-l-Ocean-Indien_a125756.html ? Oui à en croire des artistes qui ont participé à cet évènement qui s’est déroulé entre le 11 et 13 mai au Parc Expobat de Saint-Paul. Depuis la fin du festival, ils ont été nombreux à ne pas avoir été rémunéré pour leurs prestations par CSD Productions…
La manifestation, qui regroupait plusieurs artistes de La Réunion, de Madagascar, des Seychelles, de Maurice et de Mayotte, avait pour objectif de présenter la richesse et la diversité artistique des îles de l’Océan Indien, avec notamment la présence de Danyel Waro et le groupe Mirage pour La Réunion, Cassiya et Cliff Azor pour l’île Maurice, Wawa et Smaven pour Madagascar, M’Toro Chamou et Komo pour Mayotte et d’Aubin pour les Seychelles.
Un artiste qui a participé au Festival, Patrick du groupe Mirage, indique n’avoir plus aucune nouvelle de CSD Productions concernant sa rémunération. « Vu l’ampleur du spectacle on avait confiance au moment de la signature des contrats. Mais dès le premier jour du Festival, on a vu qu’il n’y avait pas grand monde. Pareil pour les deux jours suivants. L’organisation nous a dit de jouer malgré tout et de ne pas nous inquiéter concernant notre paie », explique Patrick.
Après la prestation de son groupe, Patrick indique que l’organisateur lui a remis un chèque qu’il pouvait encaisser dès que possible. Après l’avoir déposé en banque, le chèque sera finalement retourné le jeudi de la semaine, quatre jours après la fin du festival. « Après l’avoir eu au téléphone, il m’a dit de repasser le voir le lundi suivant pour me donner l’argent en espèces, sauf qu’il a pris l’avion le dimanche… », déplore Patrick.
Ce dernier se dit « perdu comme tous les artistes ». Ces derniers envisagent le dépôt d’une plainte en fin de semaine « afin de faire bouger les choses ».
« Je pars du principe que même si un spectacle ne marche pas, il ne faut pas fuir devant ses responsabilités. CSD Productions aurait dû réunir les artistes concernant les difficultés rencontrées. On aurait pu baisser nos cachets », ajoute pour sa part le ségatier Alix Bazin. « C’est dommage qu’il agisse de la sorte, car c’était un beau projet. Personnellement je n’ai jamais vu ça », termine-t-il amèrement.
Contactée, l’organisation n’a à ce jour pas donné suite à nos sollicitations.