Nous sommes en décembre 2019. Alors qu’ils fêtent la fin de l’année dans le cadre d’une sortie loisirs du club, de jeunes pensionnaires de la catégorie Elite du "BO" ne trouvent rien de mieux que de se refiler des cachets d’ecstasy dont la provenance reste d’ailleurs un mystère pour de si jeunes personnes.
Un "grand" de 15 ans en remet à un autre âgé de 11 ans. Submergé par la libération de la molécule MDMA contenue dans le cachet d’ectasy, l’adolescent perd contact avec le réel. Sous l'effet, il se retrouve en pleine nuit juché sur le toit du cinéma Plaza à Saint-Denis.
Interrogé sur cet événement, le président du BOTC, Patrick Potier, fait mine d’en avoir jamais entendu parler, avant de confirmer qu’il s’est bien passé quelque chose avec les pensionnaires de la catégorie Elite, mais en dehors du club. Une affirmation qui joue sur les mots puisque, si l’incident n’a certes pas eu lieu dans les murs du club, il concerne de jeunes sociétaires du club, à l'occasion d'une sortie organisée par le "BO".
"Chez moi il n’y a rien de cela qui se passe. Il n’y a pas de zamal, rien de tout cela ici, pas de cachet non plus. Après, ce qui se passe en dehors, je ne sais pas du tout", commence par dire Patrick Potier avant de confirmer que, oui, des gamins du club ont bien dérapé ce jour-là.
"Il y a des bruits qui ont couru, comme plein d’autres bruits mais comme je vous dis : moi je ne rentre pas dans ces polémiques, moi je m’occupe que de ce qui se passe dans mon club. On a fait une prévention là-dessus", confirme-t-il péniblement à propos de cet incident qui fait tache dans le cercle du BOTC.
"J’ai demandé à tous mes moniteurs et nos directeurs d’intervenir dans tous les groupes des enfants en faisant de la prévention. Je ne peux faire que ça dans la mesure où je ne suis tombé sur rien et rien ne s’est passé chez moi. Après, pour ce qui se passe en dehors, je leur ai simplement dit - puisqu’à un moment donné il y a eu aussi des histoires de zamal en dehors - qu’en tout cas chez nous soyez prévenus qu’on ne veut pas que ça circule et que personne ne peut se permettre de venir avec ça au club parce qu’il y aura des sanctions très sévères ! On a fait de la prévention", résume-t-il à propos de ces incidents "lointains", dans une tentative d’en réduire la portée.
A la question de savoir si des sanctions ont été prises à l’encontre de ces licenciés, le président du Bourbon Olympique Tennis Club prend le soin de délimiter le champ de ses responsabilités. "Moi je ne peux pas prendre de sanction, il ne se passe rien dans mon club. Si jamais il se passe quelque chose dans mon club, ne vous inquiétez pas qu’il y aura des sanctions. En tout les cas, il n’y a rien qui se passe dans mon club, ni zamal, ni cachet. En dehors, ce n’est pas de ma responsabilité", réaffirme-t-il à propos de cet incident qui aurait pu très mal finir, de nuit, sur le toit du cinéma Plaza.
Pour la petite histoire, l’enfant de 11 ans shooté à l’ecstasy n’a pas nécessité, ce soir-là, de prise en charge particulière. Sociétaire du BOTC, son père très bien placé n’a pas non plus été inquiété outre mesure.
Les mauvaises langues du BOTC affirment que si Patrick Potier n'a pris aucune sanction, c'est parce que des élections internes pour le renouvellement de son mandat approchent et que les parents du jeune incriminé comptent parmi ses principaux soutiens. Mais il ne s'agit là bien sûr que de mauvaises langues...
Un "grand" de 15 ans en remet à un autre âgé de 11 ans. Submergé par la libération de la molécule MDMA contenue dans le cachet d’ectasy, l’adolescent perd contact avec le réel. Sous l'effet, il se retrouve en pleine nuit juché sur le toit du cinéma Plaza à Saint-Denis.
Interrogé sur cet événement, le président du BOTC, Patrick Potier, fait mine d’en avoir jamais entendu parler, avant de confirmer qu’il s’est bien passé quelque chose avec les pensionnaires de la catégorie Elite, mais en dehors du club. Une affirmation qui joue sur les mots puisque, si l’incident n’a certes pas eu lieu dans les murs du club, il concerne de jeunes sociétaires du club, à l'occasion d'une sortie organisée par le "BO".
"Chez moi il n’y a rien de cela qui se passe. Il n’y a pas de zamal, rien de tout cela ici, pas de cachet non plus. Après, ce qui se passe en dehors, je ne sais pas du tout", commence par dire Patrick Potier avant de confirmer que, oui, des gamins du club ont bien dérapé ce jour-là.
"Il y a des bruits qui ont couru, comme plein d’autres bruits mais comme je vous dis : moi je ne rentre pas dans ces polémiques, moi je m’occupe que de ce qui se passe dans mon club. On a fait une prévention là-dessus", confirme-t-il péniblement à propos de cet incident qui fait tache dans le cercle du BOTC.
"J’ai demandé à tous mes moniteurs et nos directeurs d’intervenir dans tous les groupes des enfants en faisant de la prévention. Je ne peux faire que ça dans la mesure où je ne suis tombé sur rien et rien ne s’est passé chez moi. Après, pour ce qui se passe en dehors, je leur ai simplement dit - puisqu’à un moment donné il y a eu aussi des histoires de zamal en dehors - qu’en tout cas chez nous soyez prévenus qu’on ne veut pas que ça circule et que personne ne peut se permettre de venir avec ça au club parce qu’il y aura des sanctions très sévères ! On a fait de la prévention", résume-t-il à propos de ces incidents "lointains", dans une tentative d’en réduire la portée.
A la question de savoir si des sanctions ont été prises à l’encontre de ces licenciés, le président du Bourbon Olympique Tennis Club prend le soin de délimiter le champ de ses responsabilités. "Moi je ne peux pas prendre de sanction, il ne se passe rien dans mon club. Si jamais il se passe quelque chose dans mon club, ne vous inquiétez pas qu’il y aura des sanctions. En tout les cas, il n’y a rien qui se passe dans mon club, ni zamal, ni cachet. En dehors, ce n’est pas de ma responsabilité", réaffirme-t-il à propos de cet incident qui aurait pu très mal finir, de nuit, sur le toit du cinéma Plaza.
Pour la petite histoire, l’enfant de 11 ans shooté à l’ecstasy n’a pas nécessité, ce soir-là, de prise en charge particulière. Sociétaire du BOTC, son père très bien placé n’a pas non plus été inquiété outre mesure.
Les mauvaises langues du BOTC affirment que si Patrick Potier n'a pris aucune sanction, c'est parce que des élections internes pour le renouvellement de son mandat approchent et que les parents du jeune incriminé comptent parmi ses principaux soutiens. Mais il ne s'agit là bien sûr que de mauvaises langues...