Ce samedi, François Hollande a adressé aux Français ses derniers voeux en tant que président de la République. "Ce soir, c'est la dernière fois que je vous présente mes voeux. C'est pour moi un moment d’émotion et de gravité. Je veux le partager avec vous", commence-t-il.
Il entame son discours en évoquant les attentats terroristes auxquels la France a été confrontée, adressant ses pensées aux victimes et à leurs familles, mais aussi policiers, gendarmes et militaires qui assurent la sécurité des Français. "Nous n'en avons pas terminé avec le fléau du terrorisme, il nous faudra continuer de le combattre", déclare-t-il.
Le président met également en garde contre une potentielle victoire du Front national à la présidentielle. "Ce ne serait plus la France", prévient-il. "Comment imaginer notre pays recroquevillé derrière des murs, réduit à son seul marché intérieur, revenant à sa monnaie nationale et en plus, en plus, discriminant ses enfants selon leurs origines".
François Fillon a également été tacle en ce qu'il voudrait "brutaliser la société". "Il y a dans l'Histoire des périodes où tout peut basculer, nous en vivons une", insiste François Hollande, alors qu'il redoute que la dispersion de la gauche entraîne son élimination.
Le chef de l'Etat défend ensuite son bilan, avançant que "les résultats sont arrivés, plus tard que prévus, mais ils sont là". "Les comptes publics ont été rétablis, la sécurité sociale est à l'équilibre, la compétitivité de nos entreprises a été retrouvée, la construction de logements atteint un niveau record, l'investissement repart. Et, surtout, le nombre de demandeurs d'emploi baisse enfin depuis un an", argue-t-il.
La Cop21, qui s'est tenue à Paris fin 2015, est aussi évoquée. Si Donald Trump avait menacé "d'annuler l'accord adopté", François Hollande prévient : "la France ne laissera personne, ni aucun Etat, fût-il le plus grand, remettre en cause".
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L'intégralité de son discours à retrouver ci-dessous :
Il entame son discours en évoquant les attentats terroristes auxquels la France a été confrontée, adressant ses pensées aux victimes et à leurs familles, mais aussi policiers, gendarmes et militaires qui assurent la sécurité des Français. "Nous n'en avons pas terminé avec le fléau du terrorisme, il nous faudra continuer de le combattre", déclare-t-il.
Le président met également en garde contre une potentielle victoire du Front national à la présidentielle. "Ce ne serait plus la France", prévient-il. "Comment imaginer notre pays recroquevillé derrière des murs, réduit à son seul marché intérieur, revenant à sa monnaie nationale et en plus, en plus, discriminant ses enfants selon leurs origines".
François Fillon a également été tacle en ce qu'il voudrait "brutaliser la société". "Il y a dans l'Histoire des périodes où tout peut basculer, nous en vivons une", insiste François Hollande, alors qu'il redoute que la dispersion de la gauche entraîne son élimination.
Le chef de l'Etat défend ensuite son bilan, avançant que "les résultats sont arrivés, plus tard que prévus, mais ils sont là". "Les comptes publics ont été rétablis, la sécurité sociale est à l'équilibre, la compétitivité de nos entreprises a été retrouvée, la construction de logements atteint un niveau record, l'investissement repart. Et, surtout, le nombre de demandeurs d'emploi baisse enfin depuis un an", argue-t-il.
La Cop21, qui s'est tenue à Paris fin 2015, est aussi évoquée. Si Donald Trump avait menacé "d'annuler l'accord adopté", François Hollande prévient : "la France ne laissera personne, ni aucun Etat, fût-il le plus grand, remettre en cause".
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L'intégralité de son discours à retrouver ci-dessous :