Si les faits se sont déroulés le 5 décembre dernier, ils mettent en scène un acteur bien connu de la commune de Saint-André, le fameux "hibou", fort bien connu pour être le principal instigateur de l'affaire du "gang des toits". Cette fois, il comparaissait pour un vol commis dans un local d'habitation de la cité Fayard.
Ce sont les policiers de la Bac de Saint-André qui sont alertés et procèdent à une intervention dans un squat où ils retrouvent du matériel volé ainsi que des gants. Alors qu'ils quittent le squat, ils aperçoivent Fred.H dit le "hibou" qui s'enfuit laissant à terre un sac rempli des affaires du vol. S'ils ne le rattrapent pas, ils parviennent à identifier son ADN sur les gants que le "hibou" avait laissé au squat.
Plus que condescendant à la barre, il explique "j'ai pas commis le vol, mais les gants, ils sont à moi. Le sac n'est pas à moi, il est à Ismaël. Il me l'a donné pour le mettre au squat. Je devais revendre le matériel parce que lui, il ne connaît pas tout le monde. Je les revends sur FB". La victime présente à l'audience et plus que dépitée exprime son désarroi "tu trimes tous les jours, je travaille tous les week-ends pour cette maison, mais eux ne comprennent pas. On s'est endetté pour tout ce que vous avez volé. Vous arrivez chez vous et ce n'est plus chez vous".
Le parquet, qui estime que la version du prévenu n'est pas crédible, eu égard au matériel du vol laissé dans le sac lorsqu'il a fui, requiert 6 mois de prison ainsi que la révocation d'un précédent sursis, assorti du maintien en détention. Le président, qui avait rappelé lors de l'audience certains propos du prévenu pendant la garde à vue tels que :"Profitez je suis dedans, mais bientôt je suis dehors", ou encore : "Depuis que je suis en prison, ça doit être plus calme à Saint-André", retient la qualification de vol et condamne le "hibou" déjà en détention pour un vol précédent, à 10 mois de prison plus la révocation de 8 mois du précédent sursis et prononce le maintien en détention.
Ce sont les policiers de la Bac de Saint-André qui sont alertés et procèdent à une intervention dans un squat où ils retrouvent du matériel volé ainsi que des gants. Alors qu'ils quittent le squat, ils aperçoivent Fred.H dit le "hibou" qui s'enfuit laissant à terre un sac rempli des affaires du vol. S'ils ne le rattrapent pas, ils parviennent à identifier son ADN sur les gants que le "hibou" avait laissé au squat.
Plus que condescendant à la barre, il explique "j'ai pas commis le vol, mais les gants, ils sont à moi. Le sac n'est pas à moi, il est à Ismaël. Il me l'a donné pour le mettre au squat. Je devais revendre le matériel parce que lui, il ne connaît pas tout le monde. Je les revends sur FB". La victime présente à l'audience et plus que dépitée exprime son désarroi "tu trimes tous les jours, je travaille tous les week-ends pour cette maison, mais eux ne comprennent pas. On s'est endetté pour tout ce que vous avez volé. Vous arrivez chez vous et ce n'est plus chez vous".
Le parquet, qui estime que la version du prévenu n'est pas crédible, eu égard au matériel du vol laissé dans le sac lorsqu'il a fui, requiert 6 mois de prison ainsi que la révocation d'un précédent sursis, assorti du maintien en détention. Le président, qui avait rappelé lors de l'audience certains propos du prévenu pendant la garde à vue tels que :"Profitez je suis dedans, mais bientôt je suis dehors", ou encore : "Depuis que je suis en prison, ça doit être plus calme à Saint-André", retient la qualification de vol et condamne le "hibou" déjà en détention pour un vol précédent, à 10 mois de prison plus la révocation de 8 mois du précédent sursis et prononce le maintien en détention.