
Mélissa Cousin (conseillère d'opposition St-Paul) et Michel Clémente postulent sur le canton 3
Les candidats d'Europe Ecologie les Verts se présentent sur 5 cantons. Parmi eux, le binôme Mélissa Cousin/Michel Clémente (suppléants : Michelle Le Bourvellec - Jean François Dumartin) défendra la touche écolo sur le canton le plus disputé de l'île, celui de Saint-Paul 3 (canton 19 depuis le redécoupage).
L'actualité des dix ans de la loi sur l'égalité des chances et la citoyenneté est saisie au vol par l'équipe d'EELV La Réunion. Le parti, qui apporte son soutien au collectif d'associations de défense des droits des personnes handicapées et à mobilité réduite, réclame le strict respect de la loi du 11 février 2005.
"Son application a été repoussée en partie, mais le département se doit d’être exemplaire. L’élaboration d’un agenda 22 pour l’égalité des chances des personnes handicapées et valides (22 règles standard sur l’égalité des chances des personnes handicapées adoptées par l’ONU en 1993), permettrait de définir la stratégie à mener pour passer d’une vision sectorielle à une accessibilité universelle. Ce sont les départements qui doivent s'adapter aux handicaps et non l'inverse", indique Mélissa Cousin.
L'ensemble des candidats EELVR s'engagent à travailler, dans le cadre des compétences du Conseil général, dans cet objectif, et en veillant particulièrement à l'amélioration des transports en commun et des bâtiments publics pour un accès facilité à ce public.
Les hauts/les bas : rééquilibrer l'attractivité du canton
Concernant l'aménagement, le Département a souhaité se doter d'un SDADD (schéma départemental d'aménagement et de développement durable) depuis 2003. "C'est un document censé fixer les orientations d'aménagement à l'échelle du département dans un esprit écologique. Or, ce schéma demeure pour l'instant une coquille vide et ne propose pas de vision", déplore le tandem.
En parlant de tandem, ils estiment qu'"il est grand temps de donner la possibilité de faire plus de vélo. Le Réunionnais aime le vélo, le Réunionnais est dix fois plus équipé qu'en métropole", poursuivent-ils. Ils proposent d'aménager des pistes cyclables pour relier les hauts et les bas. Le déplacement serait vu alors comme un loisir en soi et participerait à l'équilibre du territoire.
Mélissa Cousin et Michel Clémente continuent de coller au plus près des compétences du Conseil général. Naturellement, leur conférence de presse s'est attardée sur le plan de gestion des déchets qui passe d'ailleurs bientôt dans sa phase d'enquête publique. "Avant de se poser la question de la gestion des déchets, il faut se poser la question de leur production. Il y en a trop à collecter, trop à traiter. Le Conseil général propose comme solution miracle, un incinérateur, dangereux pour notre santé et pour notre environnement, se focalisant sur le traitement sans se soucier du problème lui même", regrettent les candidats du canton 3 de Saint-Paul.
La chasse à la pollution à "La Source"
Ils proposent donc de faire de ce canton un laboratoire pour la réduction des déchets. Une politique du zéro déchet à l'échelle cantonale : travailler sur le suremballage ou inciter les commerçants à proposer du vrac,...pour une amélioration "visible et immédiate" de notre cadre de vie.
Dans les hauts ou à mi-pente, les écologistes tablent sur une "reconquête des friches agricoles". Encore l'une des casquettes du Conseil général. Mais une reconquête intelligente qui "s'engage de façon plus volontaire pour la promotion de l'agriculture bio", naturellement.
"On a d'un côté de jeunes agriculteurs qui souhaiteraient pouvoir s'installer, et de l'autre des terres agricoles qui ne sont pas exploitées. Il faut faire quelque chose en ce sens parce-que ces terres reconquises pourraient être dédiées à une agriculture bio labellisée. Ce n'est pas la peine que la présidente du Département aille crier au scandale dans la perspective de la perte de certaines compétences si celles dont elle dispose actuellement, et qui ne coûtent rien, ne sont pas exploitées", avancent-t-ils.
Les candidats d'EELVR espèrent rafler au grand maximum deux cantons (soit 4% des sièges de l'assemblée), car "le mode de scrutin ne permet pas une représentation équitable des différentes sensibilités politiques de notre île", ajustent-ils. Autant dire que dans ces conditions défavorables, ils ne se gênent pas pour jouer leur va-tout dès le 1er tour sans langue de bois. "Nous ne participerons pas aux arrangements d'arrière boutique et ne participerons pas aux majorités "zembrocal". Voilà qui est clair dans l'optique de tentatives d'arrangement d'entre-deux tours par exemple.
"Nous proposons aux citoyens de notre canton de changer de modèle d'élus. De refuser ceux qui se servent d'eux comme un réservoir de voix. Nous irons dire à nos concitoyens de ne pas confondre proximité et clientélisme. Nous voulons travailler dans la proximité, nous organiserons à cette fin, chaque trimestre, une conférence publique participative sur les grandes thématiques du conseil départemental."
L'actualité des dix ans de la loi sur l'égalité des chances et la citoyenneté est saisie au vol par l'équipe d'EELV La Réunion. Le parti, qui apporte son soutien au collectif d'associations de défense des droits des personnes handicapées et à mobilité réduite, réclame le strict respect de la loi du 11 février 2005.
"Son application a été repoussée en partie, mais le département se doit d’être exemplaire. L’élaboration d’un agenda 22 pour l’égalité des chances des personnes handicapées et valides (22 règles standard sur l’égalité des chances des personnes handicapées adoptées par l’ONU en 1993), permettrait de définir la stratégie à mener pour passer d’une vision sectorielle à une accessibilité universelle. Ce sont les départements qui doivent s'adapter aux handicaps et non l'inverse", indique Mélissa Cousin.
L'ensemble des candidats EELVR s'engagent à travailler, dans le cadre des compétences du Conseil général, dans cet objectif, et en veillant particulièrement à l'amélioration des transports en commun et des bâtiments publics pour un accès facilité à ce public.
Les hauts/les bas : rééquilibrer l'attractivité du canton
Concernant l'aménagement, le Département a souhaité se doter d'un SDADD (schéma départemental d'aménagement et de développement durable) depuis 2003. "C'est un document censé fixer les orientations d'aménagement à l'échelle du département dans un esprit écologique. Or, ce schéma demeure pour l'instant une coquille vide et ne propose pas de vision", déplore le tandem.
En parlant de tandem, ils estiment qu'"il est grand temps de donner la possibilité de faire plus de vélo. Le Réunionnais aime le vélo, le Réunionnais est dix fois plus équipé qu'en métropole", poursuivent-ils. Ils proposent d'aménager des pistes cyclables pour relier les hauts et les bas. Le déplacement serait vu alors comme un loisir en soi et participerait à l'équilibre du territoire.
Mélissa Cousin et Michel Clémente continuent de coller au plus près des compétences du Conseil général. Naturellement, leur conférence de presse s'est attardée sur le plan de gestion des déchets qui passe d'ailleurs bientôt dans sa phase d'enquête publique. "Avant de se poser la question de la gestion des déchets, il faut se poser la question de leur production. Il y en a trop à collecter, trop à traiter. Le Conseil général propose comme solution miracle, un incinérateur, dangereux pour notre santé et pour notre environnement, se focalisant sur le traitement sans se soucier du problème lui même", regrettent les candidats du canton 3 de Saint-Paul.
La chasse à la pollution à "La Source"
Ils proposent donc de faire de ce canton un laboratoire pour la réduction des déchets. Une politique du zéro déchet à l'échelle cantonale : travailler sur le suremballage ou inciter les commerçants à proposer du vrac,...pour une amélioration "visible et immédiate" de notre cadre de vie.
Dans les hauts ou à mi-pente, les écologistes tablent sur une "reconquête des friches agricoles". Encore l'une des casquettes du Conseil général. Mais une reconquête intelligente qui "s'engage de façon plus volontaire pour la promotion de l'agriculture bio", naturellement.
"On a d'un côté de jeunes agriculteurs qui souhaiteraient pouvoir s'installer, et de l'autre des terres agricoles qui ne sont pas exploitées. Il faut faire quelque chose en ce sens parce-que ces terres reconquises pourraient être dédiées à une agriculture bio labellisée. Ce n'est pas la peine que la présidente du Département aille crier au scandale dans la perspective de la perte de certaines compétences si celles dont elle dispose actuellement, et qui ne coûtent rien, ne sont pas exploitées", avancent-t-ils.
Les candidats d'EELVR espèrent rafler au grand maximum deux cantons (soit 4% des sièges de l'assemblée), car "le mode de scrutin ne permet pas une représentation équitable des différentes sensibilités politiques de notre île", ajustent-ils. Autant dire que dans ces conditions défavorables, ils ne se gênent pas pour jouer leur va-tout dès le 1er tour sans langue de bois. "Nous ne participerons pas aux arrangements d'arrière boutique et ne participerons pas aux majorités "zembrocal". Voilà qui est clair dans l'optique de tentatives d'arrangement d'entre-deux tours par exemple.
"Nous proposons aux citoyens de notre canton de changer de modèle d'élus. De refuser ceux qui se servent d'eux comme un réservoir de voix. Nous irons dire à nos concitoyens de ne pas confondre proximité et clientélisme. Nous voulons travailler dans la proximité, nous organiserons à cette fin, chaque trimestre, une conférence publique participative sur les grandes thématiques du conseil départemental."