"A eux quatre réunis ils ont l’âge de TAK", souligne l’un de leurs soutiens. La jeunesse est effectivement ce qui caractérise ces candidats aux départementales. Etudiants de retour sur leur île en raison de la crise sanitaire, Annecie Boyer et Mathieu Chambon ont retrouvé leurs camarades de classe Léa Somnica et El-Mir Réale pour cette fois-ci passer des discussions sur l’avenir de leur "pays" à l’action. "Nous allons enfin pouvoir nous exprimer", annoncent-ils fièrement "car beaucoup ont tenté de nous en dissuader". Face à une "politique sclérosée" dénonce Mathieu Chambon étudiant en Histoire à la Sorbonne, leur candidature se veut "jeune, citoyenne et éclairée", avance-t-il.
Le jeune homme de 22 ans évoque ainsi son travail de lobbying économique sur des dossiers ultramarins pour le renouvellement de flotte de bateaux ou encore la co-fondation de l’Union des Etudiants Réunionnais de l’Hexagone (UERH). Annecie Boyer, son binôme de 21 ans, étudiante en droit public à Science Po Paris, est elle vice-présidente de l’UERH et s’est battue récemment pour aider les étudiants en difficulté dans l’Hexagone. Avec leurs remplaçants, Léa Somnica future enseignante et El-Mir Réale, également étudiant et champion de La Réunion en athlétisme, le binôme entend se dresser face "aux véritables dinosaures à la chasse aux mandats", lance Mathieu Chambon.
"Si nous sommes là c’est que le travail n’a pas été fait". L’équipe dresse ainsi un bilan "catastrophique" des mandatures qui se sont succédées au Palais de la Source. Dans leur "volonté de rendre à La Réunion le développement qu’elle mérite", ces candidats misent sur un retour au pays facilité pour tous les Réunionnais via un parcours d’insertion professionnelle. "Le CNARM est une structure héritée de la période Debré. Nous voulons une mobilité avec une possibilité de retour".
Afin de recréer du lien intergénérationnel, les candidats veulent mettre en place le RJS. Un dispositif dans lequel des jeunes rendent visite à des personnes âgées. Pour la compétence agricole, Annecie Boyer et Mathieu Chambon projettent d’aider les petits planteurs à avoir accès aux terres agricoles. Les productions locales seraient de plus davantage orientées vers la restauration collective et les collèges notamment. Leur programme comprend sur le plan culturel l’intervention d’associations oeuvrant à la promotion de la langue créole dans les collèges et par ailleurs des aides aux sportifs de haut niveau, ajoute El-Mir Réale.
En revanche, ces jeunes candidats refusent pour le moment de se positionner sur l'échiquier politique, leur seul mot d'ordre : "pas d'alliance".
Le jeune homme de 22 ans évoque ainsi son travail de lobbying économique sur des dossiers ultramarins pour le renouvellement de flotte de bateaux ou encore la co-fondation de l’Union des Etudiants Réunionnais de l’Hexagone (UERH). Annecie Boyer, son binôme de 21 ans, étudiante en droit public à Science Po Paris, est elle vice-présidente de l’UERH et s’est battue récemment pour aider les étudiants en difficulté dans l’Hexagone. Avec leurs remplaçants, Léa Somnica future enseignante et El-Mir Réale, également étudiant et champion de La Réunion en athlétisme, le binôme entend se dresser face "aux véritables dinosaures à la chasse aux mandats", lance Mathieu Chambon.
"Si nous sommes là c’est que le travail n’a pas été fait". L’équipe dresse ainsi un bilan "catastrophique" des mandatures qui se sont succédées au Palais de la Source. Dans leur "volonté de rendre à La Réunion le développement qu’elle mérite", ces candidats misent sur un retour au pays facilité pour tous les Réunionnais via un parcours d’insertion professionnelle. "Le CNARM est une structure héritée de la période Debré. Nous voulons une mobilité avec une possibilité de retour".
Afin de recréer du lien intergénérationnel, les candidats veulent mettre en place le RJS. Un dispositif dans lequel des jeunes rendent visite à des personnes âgées. Pour la compétence agricole, Annecie Boyer et Mathieu Chambon projettent d’aider les petits planteurs à avoir accès aux terres agricoles. Les productions locales seraient de plus davantage orientées vers la restauration collective et les collèges notamment. Leur programme comprend sur le plan culturel l’intervention d’associations oeuvrant à la promotion de la langue créole dans les collèges et par ailleurs des aides aux sportifs de haut niveau, ajoute El-Mir Réale.
En revanche, ces jeunes candidats refusent pour le moment de se positionner sur l'échiquier politique, leur seul mot d'ordre : "pas d'alliance".