La cause : la découverte, dans une boite, d’une pipette destinée à un autre dosage pouvant entraîner un sous-dosage et donc une baisse de l’efficacité du traitement antiépileptique, faisant craindre un risque de crises d’épilepsie. Les mauvaises pipettes, qui ont la même taille que les habituelles de 200 mg/l, sont reconnaissables avec leur mention 300mg/ml.
Les patients concernés ne doivent pas arrêter leur traitement, mais rapporter les boîtes et pipettes afin de se les faire échanger gratuitement. Les patients qui ont utilisé la mauvaise pipette doivent consulter au plus vite leur médecin pour évaluer l’équilibre de leur traitement antiépileptique. Les pharmaciens doivent quant à eux « contacter, par tous les moyens dont ils disposent les patients susceptibles de détenir et/ou d’avoir utilisé les spécialités des lots concernés par ce rappel », indique l’agence du médicament.
Pour rappel, alors que la Dépakine et ses dérivés sont au cœur d’un scandale pour avoir provoqué des malformations congénitales, Sanofi a déclaré ce mercredi refuser de participer au fonds d’indemnisation des victimes, estimant l’Etat seul responsable.