Devant l’intensification de la circulation virale de la dengue, le directeur de cabinet du préfet avait dévoilé, la semaine dernière, la montée en régime des moyens de lutte.
Cela commençait dès cette semaine par le renfort de moyens humains. Avec des professionnels déjà habilités pour ce type d’intervention, l’Etat s’est logiquement tourné vers le SDIS. Quarante sapeurs suivent depuis le début de semaine une formation - théorique tout d’abord - qui s’achève en pratique ce vendredi, sous la coupe des agents de l’ARS.
Si leur présence dans ce type d'actions peut étonner, "c’est prévu dans le plan de lutte que ces pompiers soient mobilisables", informe Jean-Sébastien Dehecq, entomologiste lutte anti-vectorielle ARS. "Les pompiers ont déjà le certificat pour pouvoir utiliser le produit insecticide et ils ont l’habitude d’être exposés, d’être au contact de la population et de pouvoir entrer sur les domaines privés", bref, une panoplie de compétences qui fait gagner du temps.
Cela commençait dès cette semaine par le renfort de moyens humains. Avec des professionnels déjà habilités pour ce type d’intervention, l’Etat s’est logiquement tourné vers le SDIS. Quarante sapeurs suivent depuis le début de semaine une formation - théorique tout d’abord - qui s’achève en pratique ce vendredi, sous la coupe des agents de l’ARS.
Si leur présence dans ce type d'actions peut étonner, "c’est prévu dans le plan de lutte que ces pompiers soient mobilisables", informe Jean-Sébastien Dehecq, entomologiste lutte anti-vectorielle ARS. "Les pompiers ont déjà le certificat pour pouvoir utiliser le produit insecticide et ils ont l’habitude d’être exposés, d’être au contact de la population et de pouvoir entrer sur les domaines privés", bref, une panoplie de compétences qui fait gagner du temps.
"L’ARS est en train de recruter des contractuels mais on est obligé de leur payer cette formation pour pouvoir utiliser ces produits insecticides. On perd une semaine alors que là c’est instantané puisque le Conseil départemental s’est positionné il y a deux semaines environ, juste le temps que les vacataires soient rappelés et ils commencent dès mardi prochain", complète-t-il.
Certains ont l’expérience du chik
Ces pompiers ont déjà suivi une formation interne avec tout l’aspect sécurité chimique, manipulation des produits, leur stockage, leur transport. Avec les professionnels de l’Agence régionale de santé, ils approchent désormais l’aspect de la manipulation des appareils, de l’organisation pratique sur le terrain et de la répartition des tâches : "comment on prépare et on réalise l’opération insecticide".
Dans les faits, à compter de mardi, les sapeurs-pompiers fonctionneront par équipe de quatre. Deux assurant le premier passage en porte-à-porte pour des actions de sensibilisation, d’élimination mécanique des gîtes larvaires, de recherche de cas de personnes porteuses de signes évocateurs de maladie en cours mais non encore déclarés, et les deux autres assurant le traitement péridomiciliaire après mise en sécurité des personnes et des animaux sensibles.
Parmi ces pompiers, "certains ont déjà été appelés en renfort lors de la crise du chikungunya, ils sont déjà au fait", avise le lieutenant Daniel Cadet, chef de groupe SDIS en charge de cette opération LAV.
Pour ce premier mois, les efforts se concentreront sur la commune de Saint-Paul (Bois de Nèfles, La Plaine,…) impactée par une circulation virale très active. Les sapeurs-pompiers assureront leurs missions du mardi au samedi inclus et pendant 4 semaines. A l’issue de cette période, une évaluation sera réalisée, indique le SDIS.
Certains ont l’expérience du chik
Ces pompiers ont déjà suivi une formation interne avec tout l’aspect sécurité chimique, manipulation des produits, leur stockage, leur transport. Avec les professionnels de l’Agence régionale de santé, ils approchent désormais l’aspect de la manipulation des appareils, de l’organisation pratique sur le terrain et de la répartition des tâches : "comment on prépare et on réalise l’opération insecticide".
Dans les faits, à compter de mardi, les sapeurs-pompiers fonctionneront par équipe de quatre. Deux assurant le premier passage en porte-à-porte pour des actions de sensibilisation, d’élimination mécanique des gîtes larvaires, de recherche de cas de personnes porteuses de signes évocateurs de maladie en cours mais non encore déclarés, et les deux autres assurant le traitement péridomiciliaire après mise en sécurité des personnes et des animaux sensibles.
Parmi ces pompiers, "certains ont déjà été appelés en renfort lors de la crise du chikungunya, ils sont déjà au fait", avise le lieutenant Daniel Cadet, chef de groupe SDIS en charge de cette opération LAV.
Pour ce premier mois, les efforts se concentreront sur la commune de Saint-Paul (Bois de Nèfles, La Plaine,…) impactée par une circulation virale très active. Les sapeurs-pompiers assureront leurs missions du mardi au samedi inclus et pendant 4 semaines. A l’issue de cette période, une évaluation sera réalisée, indique le SDIS.