
Plusieurs territoires de la zone d’échange régionale sont actuellement touchés par une circulation plus ou moins active du virus de la dengue :
− Aux Comores, la circulation du virus a été mise en évidence en novembre 2013, avec l’identification du DENV-2 chez 3 patients ayant pu être prélevés durant leur virémie.
Depuis, les indicateurs épidémiologiques surveillés suggèrent une poursuite de la circulation virale (source : réseau Sega) ;
− A Mayotte, une recrudescence du nombre de cas importés de dengue a été constatée dès la fin de l’année 2013, liée à la circulation du virus aux Comores. Deux premiers cas autochtones d’infection par le DENV-2, le même sérotype que celui identifié aux Comores, ont été détectés au mois de janvier 2014. Une circulation autochtone du virus a été mise en évidence mi-février et s’intensifie progressivement depuis. Au total en 2014, 45 cas de dengue ont été détectés sur le territoire dont 21 cas autochtones, 22 importés des Comores et 2 d’origine indéterminée.
− Enfin, à Maurice, une circulation du DENV-1 a été identifiée en mars, avec tout d’abord la détection de 2 cas autochtones
isolés, puis la mise en évidence d’un foyer de transmission dans l’entourage d’un de ces patients. A ce jour, 40 cas autochtones de DENV-1 ont pu être identifiés grâce à une recherche active, dont 39 dans le village de Triolet
au nord de l’île (source : réseau Sega).
− Par ailleurs, plusieurs pays d’Asie du Sud Est avec lesquels la Réunion entretient des échanges touristiques réguliers connaissent actuellement des épidémies massives de dengue (Thaïlande, Indonésie, Philippines, Malaisie, Inde).
Le risque d’importation du virus de la dengue à la Réunion est donc actuellement très élevé. Les conditions climatiques étant particulièrement favorables au vecteur, la vigilance doit être accrue afin de détecter précocement les cas importés et/ou l’installation de chaînes de transmission, dans l’objectif de mettre en place des mesures de contrôle immédiates.
Au cours du mois de janvier 2014, trois cas de dengue importés ont été détectés à Saint Denis, au Port et au Tampon. Ces trois patients revenaient des Comores où une circulation active du virus avait été mise en évidence quelques semaines auparavant.
Mi-mars, un cas autochtone de dengue a été identifié à Saint Pierre dans le sud de l’île (Figure 1). Il s’agissait d’un homme de plus de 70 ans ayant été infecté par le sérotype DENV-2. Le patient a dû être hospitalisé car il présentait des signes d’alerte mais son évolution a été favorable.
Après une sensibilisation des médecins de la zone concernée et une recherche active de personnes symptomatiques dans l’entourage du patient par le service de lutte anti-vectorielle, aucun autre cas n’a été détecté. Aussi, aucune circulation active du virus n’a été mise en évidence dans l’île.
Pour mémoire, début 2013, un épisode de circulation du virus avait été détecté dans le sud de l’île, donnant lieu à la survenue de 21 cas autochtones. C’est la première fois depuis la fin de cet épisode (juillet 2013) qu’un cas autochtone de dengue est identifié à la Réunion.
− Aux Comores, la circulation du virus a été mise en évidence en novembre 2013, avec l’identification du DENV-2 chez 3 patients ayant pu être prélevés durant leur virémie.
Depuis, les indicateurs épidémiologiques surveillés suggèrent une poursuite de la circulation virale (source : réseau Sega) ;
− A Mayotte, une recrudescence du nombre de cas importés de dengue a été constatée dès la fin de l’année 2013, liée à la circulation du virus aux Comores. Deux premiers cas autochtones d’infection par le DENV-2, le même sérotype que celui identifié aux Comores, ont été détectés au mois de janvier 2014. Une circulation autochtone du virus a été mise en évidence mi-février et s’intensifie progressivement depuis. Au total en 2014, 45 cas de dengue ont été détectés sur le territoire dont 21 cas autochtones, 22 importés des Comores et 2 d’origine indéterminée.
− Enfin, à Maurice, une circulation du DENV-1 a été identifiée en mars, avec tout d’abord la détection de 2 cas autochtones
isolés, puis la mise en évidence d’un foyer de transmission dans l’entourage d’un de ces patients. A ce jour, 40 cas autochtones de DENV-1 ont pu être identifiés grâce à une recherche active, dont 39 dans le village de Triolet
au nord de l’île (source : réseau Sega).
− Par ailleurs, plusieurs pays d’Asie du Sud Est avec lesquels la Réunion entretient des échanges touristiques réguliers connaissent actuellement des épidémies massives de dengue (Thaïlande, Indonésie, Philippines, Malaisie, Inde).
Le risque d’importation du virus de la dengue à la Réunion est donc actuellement très élevé. Les conditions climatiques étant particulièrement favorables au vecteur, la vigilance doit être accrue afin de détecter précocement les cas importés et/ou l’installation de chaînes de transmission, dans l’objectif de mettre en place des mesures de contrôle immédiates.
Au cours du mois de janvier 2014, trois cas de dengue importés ont été détectés à Saint Denis, au Port et au Tampon. Ces trois patients revenaient des Comores où une circulation active du virus avait été mise en évidence quelques semaines auparavant.
Mi-mars, un cas autochtone de dengue a été identifié à Saint Pierre dans le sud de l’île (Figure 1). Il s’agissait d’un homme de plus de 70 ans ayant été infecté par le sérotype DENV-2. Le patient a dû être hospitalisé car il présentait des signes d’alerte mais son évolution a été favorable.
Après une sensibilisation des médecins de la zone concernée et une recherche active de personnes symptomatiques dans l’entourage du patient par le service de lutte anti-vectorielle, aucun autre cas n’a été détecté. Aussi, aucune circulation active du virus n’a été mise en évidence dans l’île.
Pour mémoire, début 2013, un épisode de circulation du virus avait été détecté dans le sud de l’île, donnant lieu à la survenue de 21 cas autochtones. C’est la première fois depuis la fin de cet épisode (juillet 2013) qu’un cas autochtone de dengue est identifié à la Réunion.
