
"Depuis quand en France gère-t-on une crise sanitaire avec des services civiques?", s'est outrée la députée de La Réunion Ericka Bareigts, qui interpellait le Premier ministre lors des questions au gouvernement à l'Assemblée hier.
La députée a dépeint le sombre tableau épidémiologique de dengue actuel, qualifié par l'OMS de "sans précédent", avant de fustiger l'inaction de l'Etat, son manque d'anticipation, et surtout, l'étonnant projet de recruter 300 services civiques pour gérer la crise sanitaire. "La dengue, c'est l'histoire d'une crise sanitaire mal gérée, mal préparée, ce que confirme même Santé Publique France", assène la députée, passablement en colère.
Ericka Bareigts impute l'ampleur de l'épidémie (le nombre de cas a quasiment doublé en un mois, passant de 1398 à 2600 cas) à une saison cyclonique exceptionnelle, "les foyers larvaires sont largement installés suite aux tempêtes Fakir et Berguitta", mais aussi à la fin des contrats aidés. "En 2017, on n'a comptabilisé que 100 cas de dengue à La Réunion", dit-elle (en 2017, soit avant la fin des contrats aidés, NDLR).
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a répondu à Ericka Bareigts, défendant "l'action très volontariste" de l'Etat, et soulignant que l'ensemble des acteurs de l'île sont mobilisés dans la lutte anti-vectorielle. La ministre a confirmé le recrutement prochain de 300 services civiques, "pour faire de la pédagogie et de la prévention"...
La députée a dépeint le sombre tableau épidémiologique de dengue actuel, qualifié par l'OMS de "sans précédent", avant de fustiger l'inaction de l'Etat, son manque d'anticipation, et surtout, l'étonnant projet de recruter 300 services civiques pour gérer la crise sanitaire. "La dengue, c'est l'histoire d'une crise sanitaire mal gérée, mal préparée, ce que confirme même Santé Publique France", assène la députée, passablement en colère.
Ericka Bareigts impute l'ampleur de l'épidémie (le nombre de cas a quasiment doublé en un mois, passant de 1398 à 2600 cas) à une saison cyclonique exceptionnelle, "les foyers larvaires sont largement installés suite aux tempêtes Fakir et Berguitta", mais aussi à la fin des contrats aidés. "En 2017, on n'a comptabilisé que 100 cas de dengue à La Réunion", dit-elle (en 2017, soit avant la fin des contrats aidés, NDLR).
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a répondu à Ericka Bareigts, défendant "l'action très volontariste" de l'Etat, et soulignant que l'ensemble des acteurs de l'île sont mobilisés dans la lutte anti-vectorielle. La ministre a confirmé le recrutement prochain de 300 services civiques, "pour faire de la pédagogie et de la prévention"...