Ce mercredi après-midi, les usagers de la gare routière de Saint-Joseph et celle du Marché couvert de Saint-Pierre ont probablement dû être surpris de cette démonstration de force.
Au total, 70 agents de contrôle et de médiation, des effectifs de la Police nationale et de la gendarmerie étaient mobilisés pour cette opération de contrôle renforcé dans le sud. Celle-ci intervenait moins de trois semaines après [l’agression de quatre contrôleurs de la Semittel à Saint-Louis le 24 avril dernier. ]urlblank:http://www.zinfos974.com/Saint-Louis-Quatre-controleurs-de-bus-agresses-par-des-jeunes-sans-ticket_a113599.html
Ce type d’opération, organisé généralement dans le cadre de la convention sur la sûreté dans les transports une fois par mois, avait pour objectif tout particulier ce mercredi de montrer « notre solidarité, et à la clientèle que nous entendons nous mobiliser fortement pour ramener la sérénité dans tous les réseaux de transport », explique Alain Vavelin, directeur adjoint de la Semittel. Au total, 58 véhicules et 1 581 personnes ont été contrôlés au cours de cette opération, et 45 infractions relevées.
Une action inscrite dans le nouveau cadre législatif de la loi Savary qui oblige tout contrevenant ne disposant pas d’un titre de transport valable à produire un justificatif d’identité. A défaut, les agents de sécurité pourront le contraindre à quitter sans délai la gare ou le bus. Il devra également rester à disposition des agents de contrôle ou de sécurité et risque jusqu’à 7500 euros d’amende et deux mois de prison.
Toute déclaration intentionnelle de fausse adresse ou de fausse identité est également assortie d’une sanction de 3750 euros d’amende et de deux mois de prison.