Par voie de presse, Madame Jacqueline Silotia a annoncé, ce jeudi 16 juin, son souhait de rejoindre les rangs de l’opposition au sein du Conseil municipal de Saint-Leu. Je prends acte de cette décision qui bien que prévisible et bienvenue n’arrive pas à n’importe quel moment.
Elle intervient en effet entre les deux tours de cette élection législative, à laquelle est candidat le Maire d’autrefois, Thierry Robert, et pour lequel Madame Silotia mène activement campagne : prises de parole, hébergement de sa permanence, etc.
A celle qui pointe des incohérences politiques, je rappelle que cette même permanence était dédiée à Madame Bello aux dernières régionales, dont Perceval Gaillard est aujourd’hui le candidat, contre Thierry Robert.
Les masques tombent et je me réjouis que sa position soit enfin clarifiée, qu’elle ait enfin le courage d’assumer son camp.
Parce qu’indépendamment des qualités que tout un chacun pourrait lui reconnaître, le courage de ses opinions n’est malheureusement pas sa qualité première.
Non, Madame Silotia préfère jouer la politique de la chaise vide en commission d’élus, quand il a s’agit par exemple, de travailler aux mesures difficiles mais responsables et nécessaires pour redresser les comptes de la collectivité, mis à mal par une gestion irréfléchie et populiste menée depuis des décennies sur Saint-Leu.
Non, Madame Silotia au lieu d’assumer ses responsabilités et de défendre quand il le faut, ceux qu’elle prétend dont les familles les plus modestes, préfère fanfaronner en public, après la bataille, pour faire genre, pour faire croire.
Non, Madame Silotia ne démissionne pas dès qu’elle sent qu’elle n’est plus en phase avec la majorité, c’est à dire au moins depuis septembre 2021 mais à quelques heures d’un rendez-vous politique.
Madame Silotia, c’est Mère Teresa en public, Margaret Thatcher en réalité.
Ce départ s’inscrit parfaitement dans la nouvelle logique que j’ai annoncée il y a deux jours, à l’issue de ces élections législatives. La donneuse de leçons croit encore que les gens peuvent être trompés et tout le temps. Sa réputation n’est plus à faire, ici, à Saint-Leu.
Nous savons aussi qu’elle n’a pas apprécié sa non-reconduction au Conseil départemental où elle a siégé de nombreuses années pour un bilan bien maigre, sauf à compter en nombre de billets d’avion.
C’est en réalité son seul et unique problème, sa seule et unique rancoeur, non pas pour les responsabilités qu’elle n’a plus à assurer mais par rapport à la perte de ses indemnités et des avantages, une réelle préoccupation pour une infirmière libérale, multi-propriétaire, faisant ses tournées en voiture de luxe.
Finalement, chacun aura compris : oui, elle trouvera beaucoup plus de points communs avec Thierry Robert qu’avec ma personne. Grand bien lui fasse.
La gestion de la municipalité de Saint-Leu est un exercice difficile, auquel, avec les élus du Conseil et toutes les bonnes volontés, nous œuvrons chaque jour. C’est sûrement imparfait mais nous sommes animés par l’envie de faire mieux et d’écrire cette nouvelle page engagée, avec la population depuis 2020. Viendront les jours meilleurs. Quoiqu’il en soit nous aurons ce qu’elle et son acolyte n’ont jamais eus : des valeurs.