Yves Ethève a donc déposé une demande de licence sportive auprès de la Ligue réunionnaise de football il y a environ deux mois. La semaine dernière, l’ancien président a vu son dossier une nouvelle fois remisé, une deuxième fois en l’espace de quelques jours, toujours pour un motif mineur. "Une photo pas assez récente la première fois !" rumine-t-il. "Maintenant c’est mon adresse et mon lieu de naissance qui pose problème…", préfère-t-il en rire jaune. Yves Ethève souhaite en effet renouveler sa licence de dirigeant des Juniors Dionysiens, "un club qui a beaucoup souffert et que continue à aider", explique Yves Ethève.
"Un coup c’est la photo qui n’est pas assez récente, une autre fois c’est le lieu de naissance alors que lorsqu’il s’est agi d’aller devant les tribunaux, ils n’ont eu aucun mal à trouver mon adresse voire mon numéro de téléphone", affirme, un brin agacé par ces formalités administratives, le demandeur et ancien patron de la Ligue.
Le président actuel, Noël Vidot, nous confirme que le dossier de demande de licence a été recalé, faute de documents complets. "Je l'ai appris de mes services administratifs", évoque sobrement Noël Vidot, histoire de dire qu'il n'est aucunement intervenu dans l’examen des demandes de licence.
"La Ligue ne peut pas me la refuser"
Si le dossier de l’ex-président devrait sans aucun doute possible être validé une fois toutes les pièces à jour, Yves Ethève adresse un message de dégoût vis-à-vis de la politique menée par la Ligue depuis fin 2015. "C’est la chasse aux sorcières. Il a peur que je revienne. C’est petit ! Même ses propres amis n’en veulent plus. Il faut qu'il se trouve une légitimité".
Cette péripétie administrative marque-t-elle réellement une intention de laisser traîner les choses ? Difficile à dire, les deux camps estimant avoir formulé et traité la demande de licence comme il se doit. Si l’obtention d’une licence sportive relève d’une formalité, elle n’en est pas moins un précieux sésame pour toute intention de candidature aux élections.
Si dans un premier temps Yves Ethève affirme qu’il n’a "pas l’intention d’en découdre avec des parano pareils (allusion à la gouvernance de la LRF)", il ne s’interdit pas de jouer un rôle lors des futures élections (si elle a lieu), mais à une seule condition. "J’ai dit que je ne me représentais pas. Mais si je peux donner un coup de main à mes amis, je le ferais mais il faut que ça soient les présidents de clubs qui viennent me le demander", conditionne-t-il son retour dans les stades.
Quant à sa demande de licence, le club des Juniors Dionysiens doit le représenter à la LRF, nous confirme Bernard Paris, son président. "La Ligue ne peut pas me la refuser. S’ils me la refusent, je demanderai ma licence à la fédération !", ajoute Yves Ethève.
"Un coup c’est la photo qui n’est pas assez récente, une autre fois c’est le lieu de naissance alors que lorsqu’il s’est agi d’aller devant les tribunaux, ils n’ont eu aucun mal à trouver mon adresse voire mon numéro de téléphone", affirme, un brin agacé par ces formalités administratives, le demandeur et ancien patron de la Ligue.
Le président actuel, Noël Vidot, nous confirme que le dossier de demande de licence a été recalé, faute de documents complets. "Je l'ai appris de mes services administratifs", évoque sobrement Noël Vidot, histoire de dire qu'il n'est aucunement intervenu dans l’examen des demandes de licence.
"La Ligue ne peut pas me la refuser"
Si le dossier de l’ex-président devrait sans aucun doute possible être validé une fois toutes les pièces à jour, Yves Ethève adresse un message de dégoût vis-à-vis de la politique menée par la Ligue depuis fin 2015. "C’est la chasse aux sorcières. Il a peur que je revienne. C’est petit ! Même ses propres amis n’en veulent plus. Il faut qu'il se trouve une légitimité".
Cette péripétie administrative marque-t-elle réellement une intention de laisser traîner les choses ? Difficile à dire, les deux camps estimant avoir formulé et traité la demande de licence comme il se doit. Si l’obtention d’une licence sportive relève d’une formalité, elle n’en est pas moins un précieux sésame pour toute intention de candidature aux élections.
Si dans un premier temps Yves Ethève affirme qu’il n’a "pas l’intention d’en découdre avec des parano pareils (allusion à la gouvernance de la LRF)", il ne s’interdit pas de jouer un rôle lors des futures élections (si elle a lieu), mais à une seule condition. "J’ai dit que je ne me représentais pas. Mais si je peux donner un coup de main à mes amis, je le ferais mais il faut que ça soient les présidents de clubs qui viennent me le demander", conditionne-t-il son retour dans les stades.
Quant à sa demande de licence, le club des Juniors Dionysiens doit le représenter à la LRF, nous confirme Bernard Paris, son président. "La Ligue ne peut pas me la refuser. S’ils me la refusent, je demanderai ma licence à la fédération !", ajoute Yves Ethève.