"Je ne suis pas là pour faire un nouveau rapport qu’on laissera dormir, le gouvernement a décidé de passer en phase d’exécution", explique Francis Amand, fraîchement arrivé sur notre île, où il entame sa mission d’animation de la politique de renforcement de la concurrence sur les marchés ultra-marins.
Car les rapports sont nombreux, qu’ils viennent de l’autorité de la concurrence ou encore de l’observatoire des prix, l’énorme différence entre les prix pratiqués sur notre île et ceux de la métropole est bien connue du gouvernement, et reste malgré tout inexplicable.
"Je suis venu voir qu’elles sont les résistances qui empêchent la mise en oeuvre des recommandations de ces différents rapports", assure le délégué interministeriel qui a déjà une petite idée de ce à quoi il peut s’attendre.
Monopoles, ententes, impossibilité pour la concurrence de pénétrer le marché, comportements anti-concurrentiels, autant de magouilles qui pourraient expliquer l’inexplicable : "l’automobile, ou le contrôle technique par exemple, sont beaucoup plus chers à La Réunion, on se demande pourquoi ! […] Il y a beaucoup d’aides qui sont là pour compenser. Les handicaps naturels lié à l’insularité du territoire sont compensés, alors on va regarder ce qu’il se passe…"
Francis Amand n’hésite pas à le dire, il est probable que certains se font de l’argent en profitant de cette situation.
Pourquoi pas en arriver à dénoncer publiquement les entreprises
Pour lutter contre ces monopoles, rien ne vaut l’entrée dans le marché de nouveaux concurrents. Faut-il encore que tout le monde joue le jeu. Alors Francis Amand n’exclut pas l’idée de dénoncer publiquement les entreprises ou les groupes qui contribuent à cette "inefficacité économique".
Si nécessaire, des procédures en justice pourront être menées et ce, dès cette semaine.
Pour autant, arriver à ce que les prix à La Réunion soient plus raisonnables prendra du temps : "je n’ai pas de terme au calendrier. Ce n’est pas une action immédiate", tempère-t-il, conscient de l'immense attente que sa mission suscite.
Les équipes de la direction de la concurrence à La Réunion seront par ailleurs renforcées, annonce le délégué interministériel.
Car les rapports sont nombreux, qu’ils viennent de l’autorité de la concurrence ou encore de l’observatoire des prix, l’énorme différence entre les prix pratiqués sur notre île et ceux de la métropole est bien connue du gouvernement, et reste malgré tout inexplicable.
"Je suis venu voir qu’elles sont les résistances qui empêchent la mise en oeuvre des recommandations de ces différents rapports", assure le délégué interministeriel qui a déjà une petite idée de ce à quoi il peut s’attendre.
Monopoles, ententes, impossibilité pour la concurrence de pénétrer le marché, comportements anti-concurrentiels, autant de magouilles qui pourraient expliquer l’inexplicable : "l’automobile, ou le contrôle technique par exemple, sont beaucoup plus chers à La Réunion, on se demande pourquoi ! […] Il y a beaucoup d’aides qui sont là pour compenser. Les handicaps naturels lié à l’insularité du territoire sont compensés, alors on va regarder ce qu’il se passe…"
Francis Amand n’hésite pas à le dire, il est probable que certains se font de l’argent en profitant de cette situation.
Pourquoi pas en arriver à dénoncer publiquement les entreprises
Pour lutter contre ces monopoles, rien ne vaut l’entrée dans le marché de nouveaux concurrents. Faut-il encore que tout le monde joue le jeu. Alors Francis Amand n’exclut pas l’idée de dénoncer publiquement les entreprises ou les groupes qui contribuent à cette "inefficacité économique".
Si nécessaire, des procédures en justice pourront être menées et ce, dès cette semaine.
Pour autant, arriver à ce que les prix à La Réunion soient plus raisonnables prendra du temps : "je n’ai pas de terme au calendrier. Ce n’est pas une action immédiate", tempère-t-il, conscient de l'immense attente que sa mission suscite.
Les équipes de la direction de la concurrence à La Réunion seront par ailleurs renforcées, annonce le délégué interministériel.