Ses remarques blessantes vis-à-vis des salariés de la Sicalait avaient fait imploser la coopérative en décembre dernier.
L’ex-directeur Olivier Dekokère ne fait officiellement plus partie des salariés de la coopérative laitière de la Plaine des Cafres, jusqu’à récemment. Son véhicule de fonction n’a été rendu que début mai selon certains proches de la Sica.
Alors que son intention de pousser son employeur devant les prud’hommes avait été un temps évoqué, le départ d’Olivier Dekokère a finalement été réglé à l’amiable. La Sicalait se contente de dire que le montant de ses indemnités de départ "est très favorable à la coopérative", au regard des prétentions de l’ex-directeur. "Une page est tournée", indique sobrement la présidence.
Selon nos informations, son départ aurait été négocié autour de 120.000 euros. Un montant qui correspondrait aux 14 mois d’ancienneté d’un directeur général licencié probablement pour faute simple produite par une cause réelle et sérieuse.
La présidence actuelle a visiblement fait le nécessaire pour verrouiller l’information jusqu’au moins mardi prochain. Le 30 juin, une assemblée générale se tiendra à Grands Bois, même si des rumeurs de report sont évoquées. Le président de la Sica, Julien Huet, aura aussi, à cette occasion, tout loisir de lever le voile sur le contenu de l’audit de fonctionnement commandé auprès d’un cabinet spécialisé lors de la gestion de crise.
Cet audit risque de décevoir plus d’un salarié. Il s’arrêterait à l’exercice 2013, soit avant la gestion en année pleine d’Olivier Dekokère.
Outre l’indemnité de départ consentie au directeur devenu indésirable auprès des salariés, "son passage coûtera très cher à la coop’, entre 500 à 600.000 euros" selon certains connaisseurs de la filière. Aussi, les frais de déplacement du directeur licencié, "largement au-dessus des pratiques des anciens DG", continuent d’interroger. Et cet audit ne semble pas avoir levé le doute.
L’ex-directeur Olivier Dekokère ne fait officiellement plus partie des salariés de la coopérative laitière de la Plaine des Cafres, jusqu’à récemment. Son véhicule de fonction n’a été rendu que début mai selon certains proches de la Sica.
Alors que son intention de pousser son employeur devant les prud’hommes avait été un temps évoqué, le départ d’Olivier Dekokère a finalement été réglé à l’amiable. La Sicalait se contente de dire que le montant de ses indemnités de départ "est très favorable à la coopérative", au regard des prétentions de l’ex-directeur. "Une page est tournée", indique sobrement la présidence.
Selon nos informations, son départ aurait été négocié autour de 120.000 euros. Un montant qui correspondrait aux 14 mois d’ancienneté d’un directeur général licencié probablement pour faute simple produite par une cause réelle et sérieuse.
La présidence actuelle a visiblement fait le nécessaire pour verrouiller l’information jusqu’au moins mardi prochain. Le 30 juin, une assemblée générale se tiendra à Grands Bois, même si des rumeurs de report sont évoquées. Le président de la Sica, Julien Huet, aura aussi, à cette occasion, tout loisir de lever le voile sur le contenu de l’audit de fonctionnement commandé auprès d’un cabinet spécialisé lors de la gestion de crise.
Cet audit risque de décevoir plus d’un salarié. Il s’arrêterait à l’exercice 2013, soit avant la gestion en année pleine d’Olivier Dekokère.
Outre l’indemnité de départ consentie au directeur devenu indésirable auprès des salariés, "son passage coûtera très cher à la coop’, entre 500 à 600.000 euros" selon certains connaisseurs de la filière. Aussi, les frais de déplacement du directeur licencié, "largement au-dessus des pratiques des anciens DG", continuent d’interroger. Et cet audit ne semble pas avoir levé le doute.