
L'agent de l'IRD longe le littoral à la recherche de poissons morts. Leur analyse permettra de déceler d'éventuels pathogènes
Près de 48 heures après les premières observations, le lagon de Saint-Leu a de la peine à retrouver son souffle.
Ce lundi matin encore, une pellicule d’eau boueuse était encore visible à la surface du plan d’eau situé à l’entrée sud de la ville. "C’est en train de se propager dans le lagon. C’est préoccupant", indique un agent de l’Institut de recherche pour le développement venu récupérer les poissons asphyxiés dans cette eau anormalement trouble.
En l’état du ramassage effectué, déjà "plus d’une centaine de poissons" ont été récupérés, morts. C’est sensiblement le même bilan qui avait été constaté l’an dernier, lors d’un précédent épisode de fortes pluies. En 2012 aussi, une coulée de boue avait déjà détruit durablement le lagon. "C’est de plus en plus récurrent", constate l’agent de l’IRD. Cette année-là, en 2012, la coulée de boue survenue vers la Ravine des poux avait tué l’intégralité des poissons présents sur zone.
Des analyses en cours
Les analyses des poissons récupérés ce matin permettront de lever les doutes. "Si l’analyse démontre qui y a des substances pathogènes, alors on préviendra la commune, la DEAL et l’ARS", dans l’optique d’une interdiction de baignade à Saint-Leu. Aujourd’hui, c’est le drapeau orange qui flotte, plus pour des raisons de houle que de menace sanitaire.
Cet événement, tragique pour la vie du lagon et des nombreuses espèces qui y nichent, fait tourner les regards sur la gestion du bassin versant, selon le chercheur de l’IRD. "Quand il y a une grosse pluie, tout descend et on constate ce genre d’entrée terrigène très importante dans l’océan".
Ce lundi matin encore, une pellicule d’eau boueuse était encore visible à la surface du plan d’eau situé à l’entrée sud de la ville. "C’est en train de se propager dans le lagon. C’est préoccupant", indique un agent de l’Institut de recherche pour le développement venu récupérer les poissons asphyxiés dans cette eau anormalement trouble.
En l’état du ramassage effectué, déjà "plus d’une centaine de poissons" ont été récupérés, morts. C’est sensiblement le même bilan qui avait été constaté l’an dernier, lors d’un précédent épisode de fortes pluies. En 2012 aussi, une coulée de boue avait déjà détruit durablement le lagon. "C’est de plus en plus récurrent", constate l’agent de l’IRD. Cette année-là, en 2012, la coulée de boue survenue vers la Ravine des poux avait tué l’intégralité des poissons présents sur zone.
Des analyses en cours
Les analyses des poissons récupérés ce matin permettront de lever les doutes. "Si l’analyse démontre qui y a des substances pathogènes, alors on préviendra la commune, la DEAL et l’ARS", dans l’optique d’une interdiction de baignade à Saint-Leu. Aujourd’hui, c’est le drapeau orange qui flotte, plus pour des raisons de houle que de menace sanitaire.
Cet événement, tragique pour la vie du lagon et des nombreuses espèces qui y nichent, fait tourner les regards sur la gestion du bassin versant, selon le chercheur de l’IRD. "Quand il y a une grosse pluie, tout descend et on constate ce genre d’entrée terrigène très importante dans l’océan".