Au lendemain de la mobilisation des acteurs du BTP dans l’île, Nassimah Dindar salue les déclarations du Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’Etat, François Baroin, et de la Ministre chargée de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, sur la non-remise en cause de la défiscalisation Outre-mer et des niches fiscales spécifiques à l’Outre-mer.
La présidente du Conseil Général a adressé ce jour un courrier aux ministères afin de saluer l’engagement de l’Etat de maintenir en l’état la défiscalisation Outre-mer. « Une remise en cause de cette défiscalisation et des niches fiscales spécifiques à l’Outre-mer aurait eu des conséquences dramatiques sur l’économie de l’île et notamment dans le secteur du BTP déjà victime d’une crise sans précédent », explique Nassimah Dindar dans un communiqué.
Le Conseil Général est concerné à double titre car il apporte son soutien au secteur du BTP en s’engageant cette année à hauteur de 200 millions d’euros d’investissements programmés. D’autre part, la collectivité départementale est concernée au premier plan par le sort des milliers de personnes risquant de perdre leur emploi dans le BTP et qui vont, par conséquent, rejoindre les rangs des personnes éligibles aux dispositifs sociaux gérés par le Conseil Général.
Dans ce contexte, Nassimah Dindar souligne « l’importance de se mobiliser pour sauver les emplois en particulier du BTP réunionnais afin de réduire le coût social de cette crise sans précédent ». Dans le courrier, elle estime que l’Outre-mer doit participer à l’effort commun de rationalisation des avantages fiscaux tout en tenant compte de ses spécificités et de la contribution déjà consentie par l’Outre-mer dans le cadre de la LODEOM.
Nassimah Dindar se félicite enfin « du maintien de la réduction d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile » car les services d’aides à domicile constituent un enjeu majeur pour l’emploi à La Réunion. Avec une demande de plus en plus importante, plus de 24 000 ménages devraient avoir recours à ces services d’ici à 2020.