Le conseiller régional délégué aux énergies nouvelles et solidaires et dirigeant de la SPL Énergies Réunion, Alin Guezello, s’est expliqué ce mercredi sur le déficit de 2,4 millions d’euros de la société publique locale, révélé ce mercredi par Le Quotidien [dans son édition du jour]urlblank:http://www.lequotidien.re/actualites/edition.html?sDate=2016-06-22 .
Pour Alin Guezello, ce déficit est dû essentiellement au fait que la structure a démarré en 2013 « avec l’obligation » de reprendre les 67 agents de l’ancienne Agence régionale Énergie Réunion (Arer), mais aussi avec un changement statutaire, qui est passé du statut associatif à celui de société publique locale (SPL). De plus, en 2014, « nous avons démarré avec les nouveaux actionnaires mais c’est quasiment la Région Réunion qui a fourni l’intégralité des mandats », poursuit le conseiller régional.
Une dynamique positive « s’est tout de même enclenchée en 2015 », nous assure Alin Guezello, puisque cinq nouveaux actionnaires (les mairies de Saint-Pierre, de Saint-Paul, de La Possession et les intercommunalités de la Civis et de la CINOR, ndlr) « ont fait leur entrée dans le capital, nous confiant des mandats nous permettant d’être plus efficaces ».
Pour combler ce déficit de 2,4 millions d’euros, deux options s’offrent à la SPL, poursuit le conseiller régional. La première passera par une recapitalisation de la société, « permise dans la loi de transition énergétique » et qui « permettra à La Réunion de disposer d’une Agence régionale de l’énergie et de l’environnement, pas une ‘Arer bis’, capable de travailler avec les autres grosses agences métropolitaines ».
Plus d’actionnaires, 5 nouvelles communes et augmentation de capital
L’autre option permettra à d’autres actionnaires d’entrer dans le capital. « Nous allons prochainement passer de 11 à 24 actionnaires et cinq nouvelles communes vont nous rejoindre portant leur total de 15. Là, nous partons sur une augmentation de capital qui est de l’ordre de 2,5 millions d’euros pour la Région et de 64.750 euros ouverts pour chacun des 10 à 15 actionnaires à venir, avec une option pour ceux qui sont déjà au capital », explique Alin Guezello.
S’il ne nie pas les difficultés accumulées depuis 2013, Alin Guezello demande aux opposants et aux Réunionnais « de nous juger en fin de mandature » car « tout est réuni aujourd’hui pour réussir le pari de l’autonomie électrique en 2030 ».