
Hier, le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, a convié pétroliers et gérants de stations-services autour du nouveau décret de carburant qui entrera en vigueur le 1er janvier 2014. Une rencontre tendue qui s'est terminée par le départ des pétroliers. Le ministère souhaite avec ce nouveau décret réguler au mieux les marges jugée "excessives" des pétroliers. Un décret qui inquiète également les gérants de stations. Ils y voient le risque d'une remise en cause de leurs activités.
Le jeu des questions-réponses n'aura pas suffi à calmer les esprits. Dans un communiqué paru très tôt ce matin sur le site du ministère des Outre-mer, Victorin Lurel lance une nouvelle fois un appel aux pétroliers. "La porte demeure ouverte pour de nouveaux échanges", souligne le communiqué. "Les discussions ont permis, durant quatre heures, aux compagnies pétrolières et aux gérants de stations-service de faire état de leurs préoccupations quant à la réforme des textes réglementant la fixation des prix des produits pétroliers dans les DOM", précise-t-on au ministère.
Le ministre a insisté sur les "objectifs" du décret : assurer la transparence dans la formation des prix afin de garantir aux consommateurs un juste prix et une baisse des prix à la pompe, permettre de préserver l’emploi, tant celui des entreprises pétrolières que celui des stations-service, et permettre aux entreprises de la filière de consolider le modèle économique de la distribution des carburants dans les DOM.
Reste que ces objectifs ne sont pas du goût des pétroliers. Du côté des gérants, le décret inquiète toujours en raison des risques qui pèsent sur le modèle économique. Pour eux, cette diminution des marges des importateurs aura des répercussions sur leur propre activité. Les pompistes pourraient être amenés à disparaitre et les importateurs pourraient reprendre en direct la gérance des stations. Des faits qui se sont déjà produits en Guyane.
Face au statut quo, le ministre Lurel est prêt à faire des "propositions concrètes aux gérants de stations-service des DOM afin de sécuriser les activités et les emplois de leurs entreprises". Ces propositions seront-elles jugées suffisantes pour les gérants ? Le 10 décembre dernier, les gérants avaient baissé le rideau pendant une journée pour protester contre le décret.
Le jeu des questions-réponses n'aura pas suffi à calmer les esprits. Dans un communiqué paru très tôt ce matin sur le site du ministère des Outre-mer, Victorin Lurel lance une nouvelle fois un appel aux pétroliers. "La porte demeure ouverte pour de nouveaux échanges", souligne le communiqué. "Les discussions ont permis, durant quatre heures, aux compagnies pétrolières et aux gérants de stations-service de faire état de leurs préoccupations quant à la réforme des textes réglementant la fixation des prix des produits pétroliers dans les DOM", précise-t-on au ministère.
Le ministre a insisté sur les "objectifs" du décret : assurer la transparence dans la formation des prix afin de garantir aux consommateurs un juste prix et une baisse des prix à la pompe, permettre de préserver l’emploi, tant celui des entreprises pétrolières que celui des stations-service, et permettre aux entreprises de la filière de consolider le modèle économique de la distribution des carburants dans les DOM.
Reste que ces objectifs ne sont pas du goût des pétroliers. Du côté des gérants, le décret inquiète toujours en raison des risques qui pèsent sur le modèle économique. Pour eux, cette diminution des marges des importateurs aura des répercussions sur leur propre activité. Les pompistes pourraient être amenés à disparaitre et les importateurs pourraient reprendre en direct la gérance des stations. Des faits qui se sont déjà produits en Guyane.
Face au statut quo, le ministre Lurel est prêt à faire des "propositions concrètes aux gérants de stations-service des DOM afin de sécuriser les activités et les emplois de leurs entreprises". Ces propositions seront-elles jugées suffisantes pour les gérants ? Le 10 décembre dernier, les gérants avaient baissé le rideau pendant une journée pour protester contre le décret.