Pour le monde culturel, ce flou artistique impose de composer avec l’incertitude et de trouver des solutions pour garder le lien avec le public.
« Très honnêtement on s’attendait à ce que ça perdure pour les établissements recevant du public, même si ça ne fait jamais plaisir. Il faut être réaliste, la pandémie va encore durer », réagit Pascal Saint-Pierre, chef de projet du Bisik, un café-culturel porté par l’association ACTER.
Depuis le confinement, l’établissement basé à Saint-Benoît a fermé ses portes, et le personnel a été placé en chômage partiel. Mais pas question pour autant de renoncer à présenter des spectacles. Comme avant la crise, le Bisik programme des concerts tous les vendredis. À la seule différence que le public y assiste désormais depuis son canapé, puisque les artistes se produisent [en live… sur Facebook]urlblank:https://www.facebook.com/bisikcafeculturel/ .
« Nous continuons d’accompagner les artistes que nous avions programmés durant cette période en essayant de les reprogrammer. [Nous] tentons d’offrir au public des propositions originales et de partager les initiatives des artistes d’ici et d’ailleurs via les réseaux sociaux », explique-t-il.
Ce vendredi 17 avril à 20h tapantes, place à une soirée Folk Rock avec, en ouverture de soirée, Sofian Mustang en duo, en direct de Bordeaux, suivi de RED WooD, en trio depuis l’Arc Studio de Saint-Paul.
Si la structure bénéficie de subventions et peut prétendre aux dispositifs d’aides, se projeter en l’absence de visibilité reste compliqué. Mais Pascal Saint-Pierre tente de rester optimiste. « On essaie de rester confiants. C’est important d’être actif dans ces moments. La culture a un rôle à jouer. On veut continuer à y croire, c’est le cœur de nos métiers ».