Le président de la chambre consulaire s'est tout d'abord rendu au Before Beauty Bar dans un centre de coiffure et d'esthétique dans le centre-ville de Saint-Denis, avant de se rendre à la Maison Minatchy à la Rivière des Pluies, une des plus célèbres boucheries-charcuteries de l'île. Bernard Picardo a ensuite fait un crochet chez Laurence Dalleau, gérante de Loren's Créations et qui s'est fait une spécialité dans la fabrication de masques AFNOR personnalisés. Le président de la Chambre de métiers a terminé ensuite son périple chez un fleuriste du chef-lieu (Fleur de Jade), où il est revenu sur la levée de ce confinement et de la reprise espérée par les artisans. "Nous avons besoin que les consommateurs reviennent vers nous et fassent confiance à nos artisanes et artisans", clame Bernard Picardo.
Même si l'impact du confinement sur l'économie réunionnaise n'est toujours pas mesuré, Bernard Picardo reste malgré tout serein. "Il y a une reprise qui va se faire lentement, doucement, mais sûrement", prévoit-il. "Nous avons su demander l'application des dispositifs au regard de notre tissu économique. Au début nos nombreux artisans locaux ne pouvaient pas prétendre au fonds de solidarité et nous avons sur faire évoluer les choses. Nous sommes intervenus également sur le prêt garanti par l'État auprès des banques pour faciliter les choses. Nous continuerons d'être force de proposition", martèle Bernard Picardo.
Ce dernier compte demander au gouvernement que les dispositifs mis en place jusqu'à présent, dont certains vont se terminer fin mai, puissent perdurer dans le temps, "au moins jusqu'à la fin de l'année" afin dit-il "de ne pas perdre les salariés et les compétences que nous avons aujourd'hui dans nos entreprises". "Je rappelle que l'artisanat à La Réunion représente 20 000 entreprises et plus de 28 000 salariés, soit 48 000 familles qui vivent de l'artisanat sur notre territoire".
Même si l'impact du confinement sur l'économie réunionnaise n'est toujours pas mesuré, Bernard Picardo reste malgré tout serein. "Il y a une reprise qui va se faire lentement, doucement, mais sûrement", prévoit-il. "Nous avons su demander l'application des dispositifs au regard de notre tissu économique. Au début nos nombreux artisans locaux ne pouvaient pas prétendre au fonds de solidarité et nous avons sur faire évoluer les choses. Nous sommes intervenus également sur le prêt garanti par l'État auprès des banques pour faciliter les choses. Nous continuerons d'être force de proposition", martèle Bernard Picardo.
Ce dernier compte demander au gouvernement que les dispositifs mis en place jusqu'à présent, dont certains vont se terminer fin mai, puissent perdurer dans le temps, "au moins jusqu'à la fin de l'année" afin dit-il "de ne pas perdre les salariés et les compétences que nous avons aujourd'hui dans nos entreprises". "Je rappelle que l'artisanat à La Réunion représente 20 000 entreprises et plus de 28 000 salariés, soit 48 000 familles qui vivent de l'artisanat sur notre territoire".
Caroline d'Abbadie, gérante de Beauty Bar: "Le déconfinement a débuté pour nous par une réunion de quatre heures avec l'ensemble du personnel. On a débriefé sur toutes les mesures qui ont été mises en place pour combattre le covid et de l'accueil de nos clients (...) Pour le moment, nous allons favoriser les prises de rendez-vous par téléphone ou par notre site internet (...) Nous avons beaucoup de demandes depuis ce matin essentiellement pour des épilations. Pour l'instant et pour limiter les risques, nous ne faisons pas les soins liés à la vapeur. Durant ce confinement, les habitudes de nos clientes ont changé, la reprise de nos activités habituelles va se faire progressivement. On verra comment cela ça se passer."
Rodolphe Perez, gérant de Fleur de Jade: "Le confinement c'est une catastrophe et cela vaut pour tout le monde. Pas de chiffre d'affaires, c'est évident que c'est compliqué. C'est vrai que nous sommes inquiets, les petites structures comme nous attendent de voir comment cela va se passer. Les aides dont on a pu bénéficier que ce soit auprès de la Chambre de métiers qu'au niveau des collectivités nous ont aidé à passer ce moment mais cela ne va pas suffire, il va falloir que cela perdure. Même si la levée du confinement est désormais levée, les clients ne vont pas revenir comme ça. Pour nous, le chiffre d'affaires perdu on ne le récupérera jamais. Nous restons malgré tout optimistes, le travail ne nous fait pas peur bien au contraire, ça fait du bien de travailler."
Maximin Minatchy, gérant de la Maison Minatchy: "La chambre consulaire est derrière nous et suit ce que l'on a vécu durant cette période. Avec le président Picardo, nous avons discuté de notre fonctionnement durant le confinement aussi bien de notre chiffre d'affaire que de notre volume de viande vendu ou encore des mesures sanitaires mises en place aussi bien pour nos clients que nos salariés. Durant le confinement, nous avons beaucoup vendu de produits locaux, c'est une bonne chose pour l'économie réunionnaise."
Laurence Dalleau, gérante de Loren's Création: "Avant le confinement j'étais sur les robes de mariées ou de soirées. J'ai dû tout arrêter car les mariages ou salons que je devais faire ont été reportés. Je me suis mise à fabriquer des masques, tout d'abord pour une cliente qui en voulait un personnalisé. Puis deux, trois, et ainsi de suite. Ça a démarré comme ça jusqu'à aujourd'hui. La demande de masques est très importante en ce moment et cela demande beaucoup de temps et d'énergie jusqu'à très tard la nuit. Au niveau des aides, pas tous les organismes ne suivent et je trouve ça dommage car on a payé depuis des années et jusqu'à aujourd'hui certains ne vous répondent même pas. Je continue la fabrication de masques pour le moment, le travail ne manque pas, mais je n'ai aucune vision d'une reprise normale dans notre secteur d'activité."
Rodolphe Perez, gérant de Fleur de Jade: "Le confinement c'est une catastrophe et cela vaut pour tout le monde. Pas de chiffre d'affaires, c'est évident que c'est compliqué. C'est vrai que nous sommes inquiets, les petites structures comme nous attendent de voir comment cela va se passer. Les aides dont on a pu bénéficier que ce soit auprès de la Chambre de métiers qu'au niveau des collectivités nous ont aidé à passer ce moment mais cela ne va pas suffire, il va falloir que cela perdure. Même si la levée du confinement est désormais levée, les clients ne vont pas revenir comme ça. Pour nous, le chiffre d'affaires perdu on ne le récupérera jamais. Nous restons malgré tout optimistes, le travail ne nous fait pas peur bien au contraire, ça fait du bien de travailler."
Maximin Minatchy, gérant de la Maison Minatchy: "La chambre consulaire est derrière nous et suit ce que l'on a vécu durant cette période. Avec le président Picardo, nous avons discuté de notre fonctionnement durant le confinement aussi bien de notre chiffre d'affaire que de notre volume de viande vendu ou encore des mesures sanitaires mises en place aussi bien pour nos clients que nos salariés. Durant le confinement, nous avons beaucoup vendu de produits locaux, c'est une bonne chose pour l'économie réunionnaise."
Laurence Dalleau, gérante de Loren's Création: "Avant le confinement j'étais sur les robes de mariées ou de soirées. J'ai dû tout arrêter car les mariages ou salons que je devais faire ont été reportés. Je me suis mise à fabriquer des masques, tout d'abord pour une cliente qui en voulait un personnalisé. Puis deux, trois, et ainsi de suite. Ça a démarré comme ça jusqu'à aujourd'hui. La demande de masques est très importante en ce moment et cela demande beaucoup de temps et d'énergie jusqu'à très tard la nuit. Au niveau des aides, pas tous les organismes ne suivent et je trouve ça dommage car on a payé depuis des années et jusqu'à aujourd'hui certains ne vous répondent même pas. Je continue la fabrication de masques pour le moment, le travail ne manque pas, mais je n'ai aucune vision d'une reprise normale dans notre secteur d'activité."