Après un an de recherches intensives, tout semble s’arrêter subitement. Une nouvelle que la famille de Mathieu Caizergues a dû mal à digérer. Alors qu’elle comptait célébrer le premier anniversaire de sa disparition, elle apprend dans les médias et sur les réseaux sociaux que Mathieu est désormais considéré comme « décédé ». En effet, le jeune gendarme de 24 ans avait disparu le 23 juin dernier alors qu’il était en randonnée à Mafate, non loin du Maïdo, avec deux amis.
Au-delà d’une famille en colère, c’est surtout une mère sidérée et peinée. Sidérée d’apprendre ça de cette manière-là, elle a immédiatement contacté le Parquet de Saint-Denis, qui a déclaré lui avoir envoyé un courrier, ainsi qu’au père. Cependant, ni elle ni lui n’ont reçu ce courrier. Après renseignements, il y aurait eu un oubli de la part de la greffe, comme le souligne nos confrères de Clicanoo.
La mère de Mathieu souhaite avant tout « connaître la vérité ». Elle aimerait savoir pourquoi et comment une telle décision a été prise. Il s’agirait d’une décision de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) à Paris, pour « faciliter les démarches administratives ».
Cette dernière avait engagé un des détecteurs privés les plus connus de l’île: Jean-Claude Pennino. Ce dernier a lui même déclaré « ne jamais avoir vu ça en 30 ans d’enquête », comme l’a souligné le Quotidien dans son édition de ce samedi. Pour lui, « la réponse appartient à ceux qui étaient présents au moment des faits ». En effet, le jeune homme de 24 ans était accompagné de deux autres hommes, dont le comportement est encore jugé à l’heure d’aujourd’hui suspect.
Bien qu’encore sous le choc, les parents de Mathieu entendent bien ne pas en rester là et affirment reprendre contact avec leur avocat. Aucun nouvel élément sur les circonstances de sa disparition n’a été depuis révélé. La mère confie même dans les lignes du Quotidien « attendre un procès ».