L'enseignante qui a donné deux crêpes au petit Jahden alors qu'il était allergique au lait a été condamnée ce mardi par le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône à 12 mois de prison avec sursis. La maîtresse comparaissait pour homicide involontaire, le petit Portois de six ans étant décédé d'un choc anaphylactique en rentrant chez lui, avec sa mère.
Les faits remontent à mars 2018 et se sont déroulés dans le Rhône. Alors que l'école fête le carnaval, l'enseignante demande à Jahden s'il a le droit de manger des crêpes. Le marmaille répond qu'il en mange à la maison, avant d'en obtenir deux. Sauf que les crêpes qu'il mangeait à la maison ne contenaient pas de lait.
Pour la défense, le projet d'accueil individualisé (PAI), qui indiquait les troubles de la santé et les consignes à suivre en cas de problème, n'alertait pas suffisamment sur les dangers encourus.
L'enseignante, qui occupe désormais un poste administratif, a confié en sanglots avoir des regrets tous les jours.
Avant l'audience, la mère du petit garçon confiait à RTL : "Comment on peut donner à cet enfant allergique des crêpes ? Je ne comprendrai jamais (...). Au début, j'avais de la haine. Mais aujourd'hui, je l'ai pardonnée. On ne vit pas avec la haine."
Les faits remontent à mars 2018 et se sont déroulés dans le Rhône. Alors que l'école fête le carnaval, l'enseignante demande à Jahden s'il a le droit de manger des crêpes. Le marmaille répond qu'il en mange à la maison, avant d'en obtenir deux. Sauf que les crêpes qu'il mangeait à la maison ne contenaient pas de lait.
Pour la défense, le projet d'accueil individualisé (PAI), qui indiquait les troubles de la santé et les consignes à suivre en cas de problème, n'alertait pas suffisamment sur les dangers encourus.
L'enseignante, qui occupe désormais un poste administratif, a confié en sanglots avoir des regrets tous les jours.
Avant l'audience, la mère du petit garçon confiait à RTL : "Comment on peut donner à cet enfant allergique des crêpes ? Je ne comprendrai jamais (...). Au début, j'avais de la haine. Mais aujourd'hui, je l'ai pardonnée. On ne vit pas avec la haine."