Le 20 janvier dernier, un petit garçon âgé de deux ans a perdu la vie. Si les circonstances précises du décès ne sont pas connues, la mère est depuis en détention provisoire, soupçonnée de violences ayant entraîné la mort.
Décédé à son domicile à Saint-Denis, le bébé présentait certains traumatismes, dont un hématome à la tête. Les violences et la malnutrition n’ont pas pu être démontrées par le médecin légiste mais l’état de l’appartement et les témoignages des voisins ne sont pas rassurants. La mère du petit vivait avec ses deux enfants – le plus grand âgé de 7 ans – dans un appartement dont l’insalubrité a choqué les enquêteurs. Une odeur d’excréments émanait notamment de la chambre où le bébé est mort.
Suivie par les services sociaux
Selon les voisins, la mère aurait passé plus de temps sur les réseaux sociaux qu'à s’occuper des enfants et c’était le grand qui avait la responsabilité de nourrir le petit. Les voisins avaient donc mis en garde les services sociaux en effectuant plusieurs signalements. Une évaluation et un suivi avaient été réalisés et les dernières visites effectuées en janvier. Cela n’a manifestement pas suffi.
La mère a été placée en détention provisoire car en plus des témoignages et de l’état du domicile, son comportement suspect avait alerté les enquêteurs. Au moment de la mise sous scellés de l’appartement, elle y était, en train de tenter de nettoyer.
La mère retournera-t-elle vivre dans le même immeuble en attendant son procès ?
Si l’enquête est en cours et le dossier n’a pour le moment pas évolué, l’affaire passait à nouveau devant la chambre de l’instruction ce mardi. Car la juge des libertés et de la détention a donné son accord pour une sortie de détention et un placement sous contrôle judiciaire de la mère, ce que le parquet refuse. C’est donc à plusieurs reprises que le parquet a fait appel de cette décision et demandé le maintien de la détenue en prison.
Selon l’avocate générale, Emmanuelle Barre, le contrôle judiciaire s’effectuerait dans un autre appartement de la même résidence, "à côté de l’appartement en question et juste en-dessous d’une des voisines qui l’a dénoncée". "Le risque de pression est trop important, sachant d’autant plus qu’il y a eu un incident disciplinaire à la maison d’arrêt pour des violences commises sur une codétenue". "Et quel risque pour son autre fils ?", demande-t-elle également.
Les juges de la chambre de l’instruction semblent être du même avis. La détention provisoire de la mère a été maintenue.
Décédé à son domicile à Saint-Denis, le bébé présentait certains traumatismes, dont un hématome à la tête. Les violences et la malnutrition n’ont pas pu être démontrées par le médecin légiste mais l’état de l’appartement et les témoignages des voisins ne sont pas rassurants. La mère du petit vivait avec ses deux enfants – le plus grand âgé de 7 ans – dans un appartement dont l’insalubrité a choqué les enquêteurs. Une odeur d’excréments émanait notamment de la chambre où le bébé est mort.
Suivie par les services sociaux
Selon les voisins, la mère aurait passé plus de temps sur les réseaux sociaux qu'à s’occuper des enfants et c’était le grand qui avait la responsabilité de nourrir le petit. Les voisins avaient donc mis en garde les services sociaux en effectuant plusieurs signalements. Une évaluation et un suivi avaient été réalisés et les dernières visites effectuées en janvier. Cela n’a manifestement pas suffi.
La mère a été placée en détention provisoire car en plus des témoignages et de l’état du domicile, son comportement suspect avait alerté les enquêteurs. Au moment de la mise sous scellés de l’appartement, elle y était, en train de tenter de nettoyer.
La mère retournera-t-elle vivre dans le même immeuble en attendant son procès ?
Si l’enquête est en cours et le dossier n’a pour le moment pas évolué, l’affaire passait à nouveau devant la chambre de l’instruction ce mardi. Car la juge des libertés et de la détention a donné son accord pour une sortie de détention et un placement sous contrôle judiciaire de la mère, ce que le parquet refuse. C’est donc à plusieurs reprises que le parquet a fait appel de cette décision et demandé le maintien de la détenue en prison.
Selon l’avocate générale, Emmanuelle Barre, le contrôle judiciaire s’effectuerait dans un autre appartement de la même résidence, "à côté de l’appartement en question et juste en-dessous d’une des voisines qui l’a dénoncée". "Le risque de pression est trop important, sachant d’autant plus qu’il y a eu un incident disciplinaire à la maison d’arrêt pour des violences commises sur une codétenue". "Et quel risque pour son autre fils ?", demande-t-elle également.
Les juges de la chambre de l’instruction semblent être du même avis. La détention provisoire de la mère a été maintenue.