Un débrayage d’une heure a eu lieu ce mardi dans les couloirs de l’IRT, en soutien au directeur du marketing et de la communication, Emmanuel Robert, dont l’entretien préalable au licenciement s’est déroulé ce matin. Une trentaine de personnes étaient réunies, soit 80% des salariés présents ce jour là. L’occasion de protester, de manière plus générale, contre « l’organisation du bloc présidence ».
« L’entretien préalable a duré moins d’un quart d’heure. Les griefs exposés sont exclusivement d’ordre professionnel. Il lui a été reproché de prendre des décisions sans l’aval de la direction », indique Joël Dalleau, secrétaire général du Syndicat Commerce et Services CFDT Réunion
Si Emmanuel Robert était visé en novembre dernier par une enquête faisant suite à des allégations de harcèlement moral, comme l’ont révélé nos confrères d’Imaz Press, ces éléments n’ont pas fait partie des griefs évoqués ce mardi, selon le syndicaliste.
De très bons résultats
« Les salariés ne comprennent pas cette mesure. Les chiffres sont très bons, il a redynamisé et ressoudé l’équipe. On peut supposer que derrière cette procédure se cache autre chose ».
Alors qu’Emmanuel Robert est mis à pied depuis le 19 décembre 2017, le président de la structure, Stéphane Fouassin, devrait l’informer de sa décision dans un délai de quinze jours.
De son côté, le directeur de l’IRT, qui s’est refusé à commenter le contenu de l’entretien, a confirmé que la procédure de licenciement en cours n’avait « rien à voir avec les résultats ». « On va dépasser le record de 2011, c’est une quasi-certitude », a annoncé Willy Ethève.