« Nous avons pu constater avec des associations et des riverains, que nombre d’endormis sont les premières victimes de ces travaux », se révolte Jean-Pierre Marchau, secrétaire régional d’EELVR. « Par dizaines, désorientés et stressés, ils descendent des arbres et certains, malgré les précautions des conducteurs, sont écrasés par les engins et leur sites de reproduction détruits. Aucune mesure n’est apparemment prise pour les sauvegarder. Ni eux, ni les oiseaux très présents dans ce bois ».
L’écologiste s’étonne : « Pourtant les endormis sont censés être protégés par l’arrêté ministériel du 17 février 1989 dont l’article 2 spécifie que leur destruction et celle de leur lieux de reproduction est strictement interdite ».
Pour pallier cette carence de l’État, des citoyens ont pris l’initiative d’en sauver des dizaines en les transportant dans des lieux encore préservés.
Alors que « les travaux de bétonnage vont se multiplier dans le cadre du PAPI et nombre d’opérations immobilières vont se réaliser », EELVR demande aux services de l’État « d’assumer leurs responsabilités » et de faire respecter les arrêtés de protection des espèces (végétales, insectes, oiseaux, reptiles, etc.) susceptibles d’être victimes de ces travaux, et de contraindre les maîtres d’ouvrages à respecter leurs obligations environnementales.