
Photo d'illustration
Du rhum, du Bourbognac, du pastis mais aussi du tabac, quelques conserves et aliments pour animaux... le lieu qui avait délivré de l'alcool mais aussi des produits de première nécessité durant des années, offrant un espace d'échange commercial mais aussi social avec ses facilités de paiement, a officiellement fermé au décès de la propriétaire.
Officieusement en revanche, Marie, qui avait délaissé ses études de secrétaire pour aider sa mère à la boutik, n'a pu se résoudre à fermer le temps de régler les problèmes de succession. Bien que les portes du commerces étaient closes, les clients habituels passaient par la fenêtre pour acheter "coups de sek", bières et autres denrées.
Son petit commerce aurait ainsi perduré si une "riveraine", indique l'enquête, n'avait pas dénoncé l'activité illégale en juillet 2020.
Payer des études à son fils
Durant la perquisition opérée par les gendarmes, 7 livres de comptes de crédits ont été retrouvés mais aussi des tickets de caisse de grandes surfaces dans lesquelles Marie se fournissait à chaque promotion. Le préjudice sur 5 ans a été estimé à 182.000 euros. Des bénéfices qui sont tombés directement dans la poche de la tenancière puisqu'elle ne paye pas de loyer et qu'elle n'a pas déclaré son activité à l'Urssaf et au registre du commerce.
"Je ne me suis pas enrichie. J'ai quand même payé la taxe foncière", objecte Marie face à la justice. "Ce que j'ai eu m'a permis de payer les études de mon fils et d'acheter à manger", explique la tenancière qui déclarait se verser environ 1.000 euros par mois. Aujourd'hui, elle aurait cessé toute activité.
"C'est trop facile si tout le monde fait comme vous", la tance la présidente du tribunal qui pointe également la concurrence déloyale faite aux autres commerces.
Avec les scellés, sa cliente vit dans des conditions indignes, plaide son conseil Me Guillaume Darrioumerle. Les rats achèvent de manger les denrées qui n'ont pas été vendues.
Pour ces faits de travail dissimulé, d'ouverture sans déclaration préalable conforme d'un débit de boissons qui plus est sans licence IV, Marie a été condamnée à 3 mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende dont la moitié avec sursis. Elle devra également s'acquitter de 500 euros de contraventions.
Officieusement en revanche, Marie, qui avait délaissé ses études de secrétaire pour aider sa mère à la boutik, n'a pu se résoudre à fermer le temps de régler les problèmes de succession. Bien que les portes du commerces étaient closes, les clients habituels passaient par la fenêtre pour acheter "coups de sek", bières et autres denrées.
Son petit commerce aurait ainsi perduré si une "riveraine", indique l'enquête, n'avait pas dénoncé l'activité illégale en juillet 2020.
Payer des études à son fils
Durant la perquisition opérée par les gendarmes, 7 livres de comptes de crédits ont été retrouvés mais aussi des tickets de caisse de grandes surfaces dans lesquelles Marie se fournissait à chaque promotion. Le préjudice sur 5 ans a été estimé à 182.000 euros. Des bénéfices qui sont tombés directement dans la poche de la tenancière puisqu'elle ne paye pas de loyer et qu'elle n'a pas déclaré son activité à l'Urssaf et au registre du commerce.
"Je ne me suis pas enrichie. J'ai quand même payé la taxe foncière", objecte Marie face à la justice. "Ce que j'ai eu m'a permis de payer les études de mon fils et d'acheter à manger", explique la tenancière qui déclarait se verser environ 1.000 euros par mois. Aujourd'hui, elle aurait cessé toute activité.
"C'est trop facile si tout le monde fait comme vous", la tance la présidente du tribunal qui pointe également la concurrence déloyale faite aux autres commerces.
Avec les scellés, sa cliente vit dans des conditions indignes, plaide son conseil Me Guillaume Darrioumerle. Les rats achèvent de manger les denrées qui n'ont pas été vendues.
Pour ces faits de travail dissimulé, d'ouverture sans déclaration préalable conforme d'un débit de boissons qui plus est sans licence IV, Marie a été condamnée à 3 mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende dont la moitié avec sursis. Elle devra également s'acquitter de 500 euros de contraventions.