Les recherches avancent concernant la lutte contre le VIH. [Selon une étude relayée mardi par le site scientifique américain EurekAlert! ]urlblank:http://www.eurekalert.org/pub_releases/2014-04/asfb-crp042814.php (en anglais), des chercheurs ont découvert des protéines qui pourraient être utilisées comme de puissants inhibiteurs du virus.
Appelées cnidarins, ces protéines ont été retrouvées dans des coraux au large de la côte Nord de l’Australie. Selon Barry O’Keefe, co-auteur de cette étude et chef adjoint du laboratoire des cibles moléculaires à l’Institut national contre le cancer aux États-Unis, dans le Maryland, « cette protéine semble bloquer l’infection au VIH ».
Les chercheurs ont identifié et purifié les protéines cnidarin, et ont testé leur efficacité contre des souches de laboratoire du VIH. À leur grand étonnement, les protéines se sont révélées particulièrement puissantes, et ont été capables de bloquer le VIH à des concentrations d’un milliardième de gramme, empêchant la première étape de la transmission du VIH.
Comme le rapporte Eurekalert!, ces protéines pourraient être développées sous forme de gel ou de lubrifiant. Appliqués localement, elles empêcheraient la transmission sexuelle du VIH.
Cette application locale permettrait de contourner le problème de la résistance que développe le virus face aux actuels traitements antirétroviraux.