Certains assistants d’éducations vont voir leur contrat de travail arriver à terme dans quelques semaines et certains sont très inquiets de se retrouver au chômage après des années d’investissement auprès des enfants.
"Nous sommes un groupe de jeunes qui travaillons auprès des enfants de 6 à 12 ans dans les écoles primaires de la ville de Saint-Paul. Nous avons tous un contrat d’assistant d’éducation avec le rectorat pour une durée de six ans. Avant, j’ai travaillé pendant cinq ans avec ces mêmes jeunes à travers un contrat emplois-jeunes. Aujourd’hui nous arrivons bientôt à terme de notre contrat et on est 1.500 jeunes qui nous sommes investis pendant des années et qui allons nous faire jeter à la rue comme des malpropres " s’insurge Dana Virama Coutaye, assistant d’éducation à l’école primaire de Tan Rouge à Saint-Paul qui voit son contrat se terminer dans deux mois."Selon ma collègue, il semblerait que le Rectorat se prépare à de nouvelles embauches… Sommes nous différents de nos confrères de métropole dont les contrats vont être pérennisés ?".
Comme l'a soulignée la sénatrice Gélita Hoarau mardi dernier dans la presse, la loi du 26 juillet 2006 précise que les anciens emplois-jeunes doivent, après au moins six ans d’ancienneté, être reconduits à leurs postes en contrats à durée indéterminée.
Selon un rapport parlementaire, 8932 personnes, dont plus de 6.000 dans l’éducation nationale, ont bénéficié de l’application de cette loi. "Celle-ci n’est pas encore effective à la Réunion alors qu’elle est appliquée en France. Je trouve ça scandaleux! Nous sommes en France aussi à La Réunion! Nous sommes les oubliés de ce système et sommes traités à part. Nous voulons dénoncer cette discrimination".
"Nous sommes un groupe de jeunes qui travaillons auprès des enfants de 6 à 12 ans dans les écoles primaires de la ville de Saint-Paul. Nous avons tous un contrat d’assistant d’éducation avec le rectorat pour une durée de six ans. Avant, j’ai travaillé pendant cinq ans avec ces mêmes jeunes à travers un contrat emplois-jeunes. Aujourd’hui nous arrivons bientôt à terme de notre contrat et on est 1.500 jeunes qui nous sommes investis pendant des années et qui allons nous faire jeter à la rue comme des malpropres " s’insurge Dana Virama Coutaye, assistant d’éducation à l’école primaire de Tan Rouge à Saint-Paul qui voit son contrat se terminer dans deux mois."Selon ma collègue, il semblerait que le Rectorat se prépare à de nouvelles embauches… Sommes nous différents de nos confrères de métropole dont les contrats vont être pérennisés ?".
Comme l'a soulignée la sénatrice Gélita Hoarau mardi dernier dans la presse, la loi du 26 juillet 2006 précise que les anciens emplois-jeunes doivent, après au moins six ans d’ancienneté, être reconduits à leurs postes en contrats à durée indéterminée.
Selon un rapport parlementaire, 8932 personnes, dont plus de 6.000 dans l’éducation nationale, ont bénéficié de l’application de cette loi. "Celle-ci n’est pas encore effective à la Réunion alors qu’elle est appliquée en France. Je trouve ça scandaleux! Nous sommes en France aussi à La Réunion! Nous sommes les oubliés de ce système et sommes traités à part. Nous voulons dénoncer cette discrimination".