Il est navrant de constater que certaines oppositions prennent naissance quelques mois, voire même quelques semaines, avant les élections municipales. Comment qualifier de tels « opposants » de circonstances, qui sentent bon l’opportunisme ?
C’est ainsi par exemple, que certaines têtes de liste qui se présentent à la population, n’ont jamais au cours de l’année précédant l’élection, assisté à des simples conseils municipaux, ni se sont jamais intéressés à consulter les procès–verbaux des décisions votées lors de la tenue de ces réunions. Il n’ont donc jamais manifesté, du moins légalement, dans le respect de la démocratie, une quelconque opposition à la politique menée par le maire en place et qu’ils prétendent aujourd’hui combattre. Comment peut-on mettre en place un programme idoine et performant, quand on ne possède aucune donnée, aucune statistique sur l’économie locale, sur les produits de fonctionnement, sur les dépenses de la cité, les investissements, les économies possible sur les budgets, etc… Un programme se fait sérieusement. Pourrait-on voir un seul prévisionnel financier du programme des candidats ?
Un exemple criant est celui de la ville de Sainte Suzanne, où la liste du candidat René BEGUE, nous parle d’un programme « viable et réalisable ». L’homme ne décline aucune des idées mises en avant sur le programme qu’il présente. A lire ce qu’il nomme « programme », une énumération sans consistance, on s’aperçoit que tout à chacun est largement capable de procéder à de tels effets d’annonces. Il s’agirait d’être un peu plus sérieux dans la présentation d’un programme.
Cesser notamment de prétendre que d’un seul coup de baguette magique, tout subitement ira mieux dans le domaine économique de Sainte Suzanne. M. René BEGUE sait-il seulement ce que veut dire « domaines de compéténces ». Il ne s’agit pas de haîr un homme comme GIRONCEL et d’en ëtre aveuglé, mais d’avancer sur des projet quantifiés et à minima chiffrés. Si M.BEGUE, avait assisté à quelques conseils municipaux ou simplement lu régulièrement les journaux, de toutes tendances, il aurait appris que dans beaucoup de domaines, la mairie ne peut se substituer à l’Etat, voire à l’intercommunalité. A minima, une bonne équipe est remarquable, lorsqu’elle met autour du candidat tête de liste, un tandem de compétences, pour obtenir un trio de tête un minimum opérationel. On ne remplit pas une liste comme on bourre une urne. De même que l’on ne peut mentir à la population, comme l’on ment régulièrement à ses colistiers.
Croire que faire appel à un fantôme du passé et d’une droite révolue, en dernière semaine d’élections, pour tenter de feindre une existence sur la scène politique est maladroit. D »autant que M Axel BOUCHER, car c’est de lui dont il s’agit, n’a lui même exercé aucune opposition au mandat de M.GIRONCEL. Ni en conseil municipal, ni par voie de presse, ni par aucune voie d’ailleurs. De son propre aveux, lors le la déclaration de candidature de René BEGUE, il y a quelques mois, à Quartier Français, il avait déclaré ne pas vouloir être sur la liste du candidat, et ne suivre que de loin la campagne, prétextant être trop occupé.
Arrêtons donc un peu le « foutage de gueule » et si GIRONCEL doit être remercié, il doit l’être par une tête de liste suivie par une équipe motivée et surtout compétente. Une liste qui ne doute pas de son candidat ou de sa candidate. Sortir du « fénoir », pour se retrouver dans le « fé-très-noir », serait pour Sainte Suzanne catastrophique.
Nul doute que les habitants de Sainte Suzanne auront à cœur de chasser l’intrus…
Marc LEWITT
