
Parce que le taux d'absentéisme reste élevé dans les lycées professionnels, le gouvernement envisage de procéder à une nouvelle méthode, pour le moins originale. Chaque classe aura sa cagnotte de 2.000 euros, montant que les élèves vont devoir faire fructifier toute l'année. Pour cela, un seul biais, ne pas sécher les cours et être assidu et discipliné en classe ! Certaines classes pourront "gagner" jusqu’à 10.000 euros, permettant de financer un projet commun décidé au préalable.
Pour l'instant, trois lycées professionnels de Créteil (Val-de-Marne) ont été choisis pour une phase expérimentale qui pourrait, selon les résultats, s'étendre à 70 classes d'ici 2010-2011. L'initiative vient du Haut Commissariat à la Jeunesse qui propose de cette façon de lutter contre l'absentéisme dans les classes.
Payer pour enseigner ?
Bien sûr, pour les syndicats, cette proposition est totalement "inacceptable". Le SGPEN-CGTR local s'est empressé de réagir pour dénoncer l'idée d'acheter les élèves. "La motivation des élèves relève de problèmes un peu plus complexes pour qu’ils soient réglés simplement en "payant" les élèves…", explique le syndicat dans un communiqué.
Pour les associations de parents d'élèves et les syndicats, il serait plus fructueux d'étudier en profondeur les causes des taux d'absentéisme et revoir la question de l'orientation vers la voie professionnelle, et plus largement vers les trois voies du lycée. "Avec la généralisation du Bac pro en 3 ans, la situation s'est même aggravée", souligne le SGPEN CGTR.
Pour l'instant, trois lycées professionnels de Créteil (Val-de-Marne) ont été choisis pour une phase expérimentale qui pourrait, selon les résultats, s'étendre à 70 classes d'ici 2010-2011. L'initiative vient du Haut Commissariat à la Jeunesse qui propose de cette façon de lutter contre l'absentéisme dans les classes.
Payer pour enseigner ?
Bien sûr, pour les syndicats, cette proposition est totalement "inacceptable". Le SGPEN-CGTR local s'est empressé de réagir pour dénoncer l'idée d'acheter les élèves. "La motivation des élèves relève de problèmes un peu plus complexes pour qu’ils soient réglés simplement en "payant" les élèves…", explique le syndicat dans un communiqué.
Pour les associations de parents d'élèves et les syndicats, il serait plus fructueux d'étudier en profondeur les causes des taux d'absentéisme et revoir la question de l'orientation vers la voie professionnelle, et plus largement vers les trois voies du lycée. "Avec la généralisation du Bac pro en 3 ans, la situation s'est même aggravée", souligne le SGPEN CGTR.