Une quinzaine de jeunes gens, habitants des quartiers de Prima et La Trinité, sont rassemblés devant le siège de la Cinor, afin de se faire entendre de l'intercommunalité. Ils sont tous porteurs de projets économiques, dans les domaines de l'environnement, du tri des déchets, de l'aménagement ou l'entretien des espaces verts... Des projets qui sont le fruit de longues démarches, passant par des formations. "On nous a demandé de nous former, on l'a fait, et maintenant qu'on amène des projets, on a l'impression de déranger plus qu'autre chose", dit l'un des manifestants.
Les jeunes gens ont surtout la désagréable sensation de se "faire balader" depuis deux mois par la Cinor, qui aurait repoussé les entretiens prévus entre chacun d'eux et les décideurs de l'intercommunalité. Ils réclament d'être reçus par le président Maurice Gironcel, et réaffirment, malgré les dénégations de la Cinor, qu'ils avaient rendez-vous hier matin, rendez-vous de nouveau repoussé.
Ces habitants des quartiers défavorisés souhaitent les réhabiliter et sortir de l'image de kanyar qu'on leur colle trop souvent. "Le quartier Prima est en sale état, alors qu'il devrait être la vitrine de la Cinor, qui est placée juste en face", regrette l'un des jeunes. Si hier, les manifestants sont seulement entrés dans le hall en espérant être reçus, ce jour, ils bloquent l'accès au bâtiment, et se disent déterminés à rester toute la journée puis revenir demain s'il le faut.
Gaëtan Dumuids, sur place
Les jeunes gens ont surtout la désagréable sensation de se "faire balader" depuis deux mois par la Cinor, qui aurait repoussé les entretiens prévus entre chacun d'eux et les décideurs de l'intercommunalité. Ils réclament d'être reçus par le président Maurice Gironcel, et réaffirment, malgré les dénégations de la Cinor, qu'ils avaient rendez-vous hier matin, rendez-vous de nouveau repoussé.
Ces habitants des quartiers défavorisés souhaitent les réhabiliter et sortir de l'image de kanyar qu'on leur colle trop souvent. "Le quartier Prima est en sale état, alors qu'il devrait être la vitrine de la Cinor, qui est placée juste en face", regrette l'un des jeunes. Si hier, les manifestants sont seulement entrés dans le hall en espérant être reçus, ce jour, ils bloquent l'accès au bâtiment, et se disent déterminés à rester toute la journée puis revenir demain s'il le faut.
Gaëtan Dumuids, sur place