Il n’y a souvent qu’une page à tourner entre le monde l’image et de l’imaginaire, parfois, il suffit juste de fermer les yeux. “Et aujourd’hui, ces jeunes évoluent dans un monde où l’image prime”.
La force de séduction de l’image, est une réalité constante et croissante. “Avec le prix d’Illustration, il s’agissait d’abord d’éduquer l’œil des jeunes, à regarder autrement les images et forger ainsi leur esprit critique”.
Lors de ce concours, les organisateurs ont décidé de mettre en lice, cinq albums : “Kibwé” de Thierry Dedieu, “Comme deux gouttes d’eau” de François Soutif, “Dans la maison de Saralé” de Nathalie Novi, “Un jour deux ours” d’Antoine Guillopé, “Cerise griotte” de Benjamin Lacombe.
Le jury composé de 1.347 scolaires des écoles du centreville et des quartiers de Saint-Pierre et aussi que le public non scolaire, a préféré le livre de François Soutif, “Comme deux gouttes d’eau”. L’ouvrage a recueilli 470 voix soit plus de 34 % des votes.
“Comme deux gouttes d’eau” raconte : communication impossible entre deux pays, les jaunes et le bleus. “L’album peut être lu seulement en regardant les images”.
“Les conflits et impossibilité de communication sont lisibles dans les oppositions de couleurs et la présence subtiles d’éléments qui suggèrent la bagarre ou invitent à la réconciliation”.